Netflix licencie près de 150 salariés face au ralentissement de sa croissance

Publié le par Eve Chenu,

© Venti Views

Une situation qui n’a pas tardé à faire réagir sur les réseaux sociaux…

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Netflix a annoncé mardi avoir licencié environ 2 % de son personnel dans un objectif d’économie après un ralentissement de la croissance du secteur de la télévision en streaming, jusque-là en plein essor. “Ces changements sont principalement motivés par les besoins de l’entreprise plutôt que par les performances individuelles, ce qui les rend particulièrement difficiles, car aucun d’entre nous ne veut voir partir des collègues aussi formidables”, a déclaré un porte-parole de Netflix à l’AFP.

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Près de 150 salariés ont été remerciés, la plupart aux États-Unis, a précisé le porte-parole. Sur les réseaux sociaux, nombre d’entre eux ont partagé leur étonnement et mécontentement face à cette décision soudaine.

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Une importante perte de vitesse

Quelques semaines avant cette décision, Netflix a annoncé une perte d’abonnés pour la première fois depuis plus de dix ans. “Le ralentissement de la croissance de nos revenus signifie que nous devons aussi ralentir la croissance de nos dépenses en tant qu’entreprise”, a expliqué le porte-parole. À la fin du premier trimestre, le service de télévision en streaming comptait 221,6 millions d’abonnés, légèrement moins que fin décembre.

Pour expliquer cette érosion, Netflix avance la suspension de ses services en Russie à cause de la guerre en Ukraine ainsi que le fait que certains abonnés partagent leur compte avec des personnes ne vivant pas chez eux. Près de 222 millions de ménages paient un abonnement, mais les comptes sont partagés avec plus de 100 millions d’autres foyers ne souscrivant pas au service, estime le géant du streaming. La croissance de l’entreprise souffre également de la concurrence intense que lui livrent Apple et Disney.

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Netflix envisage aussi d’ajouter un nouvel abonnement à tarif réduit financé par la publicité, un modèle que M. Hastings a longtemps écarté.

Konbini avec AFP