Franchement Mylène ? Trop chaude. Elle est la légende qu’elle pense être. Déjà, très peu d’artistes peuvent se vanter de remplir non pas un, ni deux, mais trois Stade de France, et c’est chose faite pour notre Libertine nationale, et elle n’a pas lésiné sur les moyens. Vendredi, on a eu le droit à un événement spectaculaire avec une mise en scène épatante, un public galvanisé, une performance vocale sublime et des chorégraphies emblématiques. À 63 ans, Mylène a encore une fois prouvé qu’elle avait encore le truc et qu’elle était bel et bien l’une des meilleures artistes de variété française de l’histoire de ce pays. Ensemble, revenons sur 3 choses que l’on retient de ce concert.
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#1 – Des classiques en veux-tu en voilà
On savait que Mylène avait une discographie costaude mais le constater en live, c’est autre chose. On pourra raconter à nos enfants qu’on a vécu en live l’incontournable “Désenchantée”, le révolutionnaire “Sans contrefaçon”, le très émotionnel “Rêver” ou encore le provocateur “Libertine”. Mais pas que, parce que Mylène n’est pas restée bloquée dans le passé, elle a aussi laissé un peu de place pour interpréter ses titres plus récents. Il y en avait pour tout type d’auditeurs, les fans de longue date mais aussi les nouveaux admirateurs. C’était beau de voir dans le public différentes générations célébrer la traversée du temps de Mylène.
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#2 – Seal en invité surprise !
Mylène a créé la surprise en invitant Seal sur scène pour interpréter leur duo “Les mots”. Une ballade emblématique de 2001 qui a bercé la France entière et crée un pont entre la pop française et la soul britannique. Une fusion inédite pour l’époque.
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#3 – Une scénographie spectaculaire
Déjà, pendant “Libertine”, elle a fait le tour du Stade de France sur une grue. Commençons par ça. Si on doit retenir quelque chose de cette tournée “Nevermore”, c’est vraiment la scénographie spectaculaire et immersive. Mylène n’a pas déçu en utilisant des effets grandioses et une mise en scène sombre et dramatique. Parmi les moments de scéno mémorables : un corbeau géant de plusieurs mètres dans lequel Mylène a interprété son morceau “Tristana”. Mais aussi des croix gigantesques enflammées ou encore des animations futuristes sur les écrans avec de la 3D et des visuels dystopiques un peu troublants.
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Mention spéciale : très peu de smartphones brandis pendant le concert
Peut-être que c’est notre côté Gen Z/Millenial qui parle là, mais c’était tout de même frappant de voir si peu de téléphones brandis tout au long du concert de Mylène. Voir une mer de smartphones illuminer la foule fait presque partie intégrante de l’expérience d’un concert de nos jours mais là, c’était différent. Les yeux étaient rivés sur la scène avec une attention complète. Ça en dit long sur la démographie du public, plus âgée, et sur sa manière de vivre le moment. C’était inspirant et on devrait en prendre de la graine.