Au Forum des images, à Paris, dans le cadre de l’événement “Refaire l’amour, la comédie romantique dans tous ses états”, Jules Magistry expose un bel hommage au cinéma. L’artiste révèle ses Love Scenes dans une exposition qui court jusqu’au 17 novembre 2024.
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Ces scènes, il les collectionne dans un carnet noir. Parmi ses émois cinématographiques, on retrouve entre autres Les Chansons d’amour de Christophe Honoré, Nowhere de Gregg Araki, ou encore Brokeback Mountain, “vu un peu gêné avec ma mère à l’époque”, confie-t-il. “Ma mère pleurait encore plus que moi, elle a vécu, je crois, à travers le film, ma mort possible sous les coups des autres dans un monde homophobe.”
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Comment cette série lui est venue à l’esprit ? “Tout part des scènes d’amour. En fait, d’une scène en particulier : celle du feu de camp dans My Own Private Idaho de Gus Van Sant. Celle qui pour moi était ce qui se rapprochait le plus de ce que je connaissais comme jeune gay, c’est-à-dire une déclaration romantique un peu étouffée à quelqu’un qui ne peut pas aimer en retour”, raconte le dessinateur qui vient de signer une première BD chez Sarbacane. En attendant que les films d’amour corrigent leurs écueils, on vous conseille de vous plonger dans le bleu, le rouge et le violet de Jules Magistry.
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