Ça fait un moment que les utilisateurs interpellent le géant des réseaux sociaux Meta pour dénoncer des comptes dangereux sur leurs plateformes. Une grande partie d’entre eux concerne des profils d’influenceurs qui, après avoir parfois été mis sous les projecteurs de la télé, utilisent leur réseau pour divulguer des fausses informations concernant certains produits, l’actualité ou encore les affaires impliquant de grandes sommes d’argent. Le cocktail parfait pour tomber dans le panneau.
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Parmi ceux-ci, Marc et Nadé Blata, qui après leur déménagement à Dubaï, auraient conseillé à leurs abonnés d’acheter des NFT soupçonneux. Ces actions auraient par la suite causé un préjudice de 6,3 millions d’euros, selon Le Parisien. Imaginez-vous donc combien de personnes ont été impliquées, d’où le hashtag #influvoleurs sur les réseaux, notamment médiatisé par Booba :
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Marc Blata présentait souvent des sessions gossip sur ses story Instagram qu’il nommait “L’heure des croustis !”, et dans lesquelles 4,3 millions de ses abonnés venaient pour entendre des “infos croustillantes”, souvent infondées sur des polémiques du moment.
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Laurent Billionaire a lui aussi été accusé par Meta de communiquer des fausses informations concernant des affaires, ce qui lui aurait permis de gagner beaucoup d’argent au détriment de ses abonnés.
Lundi dernier, le collectif AVI (Aide aux Victimes d’Influenceurs) avait annoncé deux plaintes collectives – réunissant en tout 88 plaintes conjointes — accusant ces stars d’“escroquerie en bande organisée” et “abus de confiance”. Quelques jours plus tard, Meta réagissait en annonçant la suppression des comptes en question :
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“Les règles de nos plateformes sont claires et interdisent les contenus frauduleux et trompeurs destinés à abuser nos utilisateurs. Nous avons supprimé le compte Instagram en question, ainsi qu’une série d’autres, pour violation de ces règles”.
D’autre part, d’autres comptes tels que celui de Donald Trump ont récemment été réactivés. Après deux ans de restriction de son compte Facebook et Instagram, Meta explique dans un communiqué qu’ils veulent ouvrir le débat et respecter le libre circuit d’idées et d’opinions. Selon eux, le public doit pouvoir entendre ce que les politiciens pensent pour pouvoir ensuite faire leurs choix de façon informée, selon les principes démocratiques.
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