L’Accor Arena de Maes se rapprochait petit à petit, mais il n’aura finalement pas lieu. Condamné en juin pour des faits de violence en réunion, le rappeur est visé par un mandat d’arrêt.
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Résidant à Dubaï “pour le soleil” comme l’indiquait son avocate Diane de Condé à l’AFP, Maes espérait obtenir un aménagement de peine sous bracelet électronique pour pouvoir assurer cet Accor Arena. Ouest-France dévoile s’être procuré un courrier de l’avocate à destination de Maes disant que “des officiers de police se chargeront de vous notifier votre mandat d’arrêt, impliquant par la suite, sa mise en exécution dans le cadre de l’exécution de votre peine en maison d’arrêt”.
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Déjà reporté en février, le concert devait se dérouler ce 19 décembre. Condamné à purger sa peine, Maes a décidé de tout annuler, y compris son passage au festival suisse The Beat, le 7 décembre.
Condamnation
Originaire du quartier des Beaudottes à Sevran en Seine-Saint-Denis, Maes a reconnu, au cours d’une de ses auditions, avoir porté “deux coups de poing” au visage d’un homme. Mais cet homme avait “un coupe-carreaux à la main”, avait-il ajouté. Dans une première version, il avait affirmé que la victime avait “un cric” à la main. Mais une vidéo dément cette allégation.
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En septembre 2018, peu avant minuit, accompagné d’un groupe d’amis, il s’en était pris à un homme à la sortie d’un studio d’enregistrement du 19e arrondissement de Paris. La victime, qui rentrait chez elle, avait reçu des coups de poing au visage entraînant une incapacité totale de travail (ITT) de six jours. Le rappeur avait par la suite indemnisé sa victime, qui avait retiré sa plainte. Le parquet a néanmoins décidé de poursuivre la procédure.