Un projet instable
Cette Cité du cinéma est magnifique mais, à ma connaissance, l’aménagement des studios n’a pas commencé, le carnet de tournages est vide et les immeubles de bureaux ont du mal à se remplir […]. Cet équipement est trop grand pour être viable économiquement.
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Depuis, des scènes de Taken 2 et Malavita y ont été tournées et les studios attendent d’autres productions : le prochain film de McG avec Kevin Costner à l’affiche : 3 Days to Kill (EuropaCorp), le prochain Alain Resnais (Le Pacte), Mea Culpa (TF1, LGM) ainsi que Le jeu de la vérité (EuropaCorp).
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Luc Besson dément
Dans un communiqué, EuropaCorp s’est défendu de ces accusations :
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EuropaCorp déplore que cette magnifique réalisation soit prise en otage pour des règlements de comptes politiques. [La Cité du cinéma] n’a bénéficié d’aucune aide publique pour sa réalisation”. [L’ensemble a été financé par] un partenariat public-privé (la Caisse des dépôts et le Groupe Vinci) et c’est ce modèle de financement qui a permis sa réalisation -sans l’intervention financière de la Seine-Saint-Denis.
Et la société de production de Luc Besson de poursuivre :
[Il] ne saurait tolérer que de telles mises en cause soient proférées sans qu’il y soit donné les réponses judiciaires appropriées.
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Aujourd’hui 18 novembre, EuropaCorp a annoncé vouloir poursuivre Le Parisien. Dans un nouveau communiqué, la société de production affirme vouloir “engager une procédure pénale pour un délit de diffusion d’informations fausses ou mensongères”. Et de préciser :
Par ailleurs, la société EuropaCorp engage des poursuites en diffamation à l’encontre du journal, de la journaliste Odile Plichon, et du directeur de la publication du Parisien-Aujourd’hui en France, auteurs des allégations attentatoires à son honneur et à sa considération.
Sur tous les fronts de l’actualité
Luc Besson est sur tous les fronts de l’actualité. Il y a deux semaines sortait Malavita, son dernier film produit par Martin Scorsese et avec Robert de Niro. Après trois semaines d’exploitation, le film a rassemblé un peu plus de 800 000 spectateurs en France et 31 millions de dollars aux États-Unis.
Le 18 octobre dernier, on apprenait que le cinéaste-businessman avait l’intention d’ouvrir un cinéma particulier dans le centre commercial Aéroville, près de l’aéroport Charles de Gaulle : douze salles de luxe, 25 euros la place pour une séance accompagnée d’une assiette de saumon-tarama et d’une coupe de champagne.
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