Après le succès de “XO Tour Llif3”, Lil Uzi Vert remet le couvert avec les producteurs Southside, TM88 de 808 Mafia et Supah Mario.
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Éminent représentant de la nouvelle génération des mumble rappers − ces MC “qui marmonnent” dont la marque de fabrique est de proposer des flows à la limite de l’intelligible −, Lil Uzi Vert revient aujourd’hui avec un nouveau titre, “Mood”. Une collaboration très attendue avec les beatmakers Southside, Supah Mario et TM88. On doit d’ailleurs à ce dernier la production de “XO Tour Llif3”, titre qui reste à ce jour le plus gros succès du rappeur de Philadelphie.
Peu après que 808 Mafia a teasé l’inédit sur Instagram, TM88 l’a partagé en intégralité sur son compte SoundCloud. Sur un beat enivrant, Lil Uzi Vert livre de manière parfaitement maîtrisée ses états d’âme. Il explique notamment être fatigué de devoir supporter les critiques de ses détracteurs qui tentent de le briser, tout en se vantant de sa richesse et de son succès. Un ego trip mélancolique maintes fois exploité dans ce style de hip-hop, mais qui a su trouver son public. Pourquoi changer une formule qui fonctionne ?
S’il est encore trop tôt pour savoir si “Mood” connaîtra un succès similaire à son grand frère, “XO Tour Llif3”, nul doute que ce nouveau banger ne manquera pas de faire bouger de nombreuses têtes. Désormais disponible partout, ce morceau aurait pourtant pu ne jamais voir le jour à cause d’un souci avec Atlantic Records, le label de Lil Uzi Vert. Pour la petite histoire, TM88 n’aurait en effet pas reçu sa part des recettes générées par “XO Tour Llif3”, lequel, selon Vulture, aurait pourtant permis au label de toucher 4,5 millions de dollars, et 900 000 dollars au rappeur.
Parallèlement à la sortie de “Mood”, le producteur s’en est plaint sur les réseaux sociaux en blâmant directement Atlantic dans une série de publications Instagram supprimées depuis. Voilà qui ne devrait pas arranger les affaires du label, qui est actuellement au cœur d’une controverse : il abuserait des mixtapes pour moins rémunérer les beatmakers justement. Un ciel bien sombre pour l’une des maisons les plus influentes des États-Unis.