Brian Wilson, ce gourou de la pop
Beaucoup peuvent prétendre au titre de gourou de la pop, mais Brian Wilson semble un des mieux placés. Pourtant, même lui a une référence, et le compositeur principal des Beach Boys devait forcément chercher très haut.
Le frère de feu Carl Wilson révèle ainsi :
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Lorsque j’écrivais les chansons de Pet Sounds, j’essayais de reproduire l’émulation que les Beatles ont créé sur leur chanson “Sgt. Peppers“. Je ne pense pas que ce que j’ai composé s’approche du niveau de “Sgt. Peppers“. Peut-être que certains me considèrent comme un génie mais je ne le pense pas, pas à leur niveau.“
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Carrément.
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Le leader des Foals, Yannis Philippakis
Yannis Philippakis est le chanteur hirsute de Foals. Des mecs qui s’échinent à faire danser les filles dans tous les festivals du globe. Pas étonnant donc que le frontman d’origine grecque choisisse un titre interplanétaire dans cette sélection : “Enjoy the silence”, de Depeche Mode.
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J’avais peut-être vingt ans la première fois que je l’ai écoutée et ça m’a retourné le cerveau. Elle est incroyable.
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L’origine du spleen de Morrissey
Durant toutes les années 1980, The Smiths traînaient leur spleen dans l’Angleterre de Margaret Thatcher. Morrissey chantait et écrivait, Johnny Marr élaborait des solos lancinants. Le choix du guitariste semble donc logique ” “Metal Guru”, par T-Rex parce que ça sonne comme si ça venait d’un autre monde, et quelque part, j’aimerais y vivre.”
L’âge n’arrange rien.
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Carl Barat, ce poète
Dans les 2000s, les Libertines fonctionnaient sur un modèle simple. Pete Doherty, le poète maudit et Carl Barât, le soldat punk. Mais tous deux s’unissaient autour d’un penchant très prononcé pour les drogues en tous genre. Logique donc que l’ex-leader de Dirty Pretty Things, Carl, choisisse “Venus in Furs”, la ballade sous héroïne du Velvet Underground.
Cette chanson m’a saisi par la colonne vertébrale et propulsé contre un mur, dans un monde totalement différent. Elle m’a extirpé de tous les Tops of the Pops et hits eighties que je connaissais et m’a fait découvrir une manière totalement différente de penser la musique.
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Tim Burgess de The Charlatans
Du lourd pour finir. Depuis les années 80, la musique des Charlatans a salement vieilli. A l’époque pourtant, la troupe de Tim Burgess agitait les dancefloors, et traînait avec les Stones Roses, New Order et autres figures de la scène de Madchester.
Le frontman évoque naturellement un tube intemporel : “Blue Monday”, par New Order. “En 1983, lorsque je l’ai entendue, ça a totalement changé ma vie“. On le comprend.
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