Quand on pense à Victoria’s Secret, on pense aux défilés rose paillette et aux top models skinny. Au début des années 2000, la marque américaine est à son apogée et un tiers du marché de la lingerie lui appartient. Son objectif est non seulement de vendre des sous-vêtements mais aussi un modèle féminin “idéal” incarné par ses Angels, des égéries à l’allure “parfaite” et aux abdos d’acier.
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Ce modèle est par la suite de plus en plus contesté par les mouvements de body positivity et d’émancipation de la femme. Des marques plus inclusives, comme Fenty de Rihanna, changent la donne, et les clientes veulent plus de mannequins qui leur ressemblent. Les fans de Victoria’s Secret se sont mis à demander du changement, mais les boss de la marque aux ailes ne voulaient pas changer leur fusil d’épaule. Cela a donc annoncé le début de la fin pour la marque, qui a arrêté ses shows légendaires avec les Anges et ferme progressivement des centaines de boutiques (la pandémie de Covid-19 n’a pas aidé).
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Pour l’occasion, les mannequins, réunies pour la première fois depuis longtemps, étaient habillées par une marque parisienne, Kezako, spécialisée dans la réutilisation de matériaux allant de bouts de plastique à des jouets rachetés sur eBay.
Alessandra Ambrósio en jouets vintage, on adore !
Source des jouets : eBay
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Les ailes en aluminium de Lais Ribeiro
Source de l’aluminium : bouts de parasols
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Elsa Hosk en jardinière
Source des fleurs : la supérette d’à côté
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On ne connaît pas l’avenir, mais on trouve que ce virage 100 % green va très bien aux Anges. Et vous ?