Après un passage remarqué à Sundance, la comédie d’horreur The Greasy Strangler s’arme d’un trailer bien NSFW, glauque et dégueu.
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Los Angeles, un père et un fils, un tueur recouvert de graisse qui étrangle ses victimes jusqu’à faire sortir leurs yeux de leurs orbites, pas mal de fesses, quelques crânes explosés, un homme au nez de cochon et bien plus de bizarrerie : bienvenue dans le monde merveilleux de The Greasy Strangler, une comédie d’horreur de série B franchement grasse.
Déjà diffusé à Sundance mais aussi au SXSW et dans d’autres festivals un peu indépendants, le film réalisé par le Britannique Jim Hosking (scénariste du barré ABCs of Death 2) et produit en partie par Elijah Wood (!) avait connu un drôle d’accueil critique : encensé par The Guardian, The Greasy Strangler avait en revanche été descendu par divers autres médias. On y suit donc un vieil homme et son fils se battre pour une jeune femme tandis qu’un nouveau tueur, le Greasy Strangler sévit en ville.
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Dérangeant et plutôt dérangé, ce trailer sorti le 8 juin annonce un peu la couleur de ce qui attend les audacieux spectateurs qui feront le déplacement (aucune sortie française n’est annoncée pour le moment néanmoins). La vidéo dure une minute, mais ce sont les dix secondes d’images surréalistes qui s’enchaînent qui donnent le ton.
Sur la page IMDB du long métrage en question, on trouve une seule et unique critique de spectateur, assez exceptionnelle. Le genre d’avis qui donne encore plus envie de se ruer dans une salle obscure pour découvrir cet ovni cinématographique.
“Il n’y a aucune excuse pour que ce film existe. Aucune. (…) J’ai vu ce film au festival de Phoenix. Quand la projection s’est terminée, je suis rentré chez moi et j’ai tenté de laver mon cerveau à l’eau de javel. Le lendemain matin, à la diffusion du prochain film d’horreur, nous parlions tous du traumatisme infligé par ce film. Aucun de nous ne risque de s’en remettre. On a envisagé de créer un groupe de soutien, mais nous étions franchement effrayés à l’idée de se replonger dans les détails. J’aimerais pouvoir oublier. Oh, comme j’aimerais oublier. […] N’allez, en aucune circonstance, voir ce film. Vous êtes prévenus.”
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Avouez que vous êtes tenté vous aussi…