Le retour de ton héros préféré, des nazis et Wes Anderson : les 15 films à ne pas rater en juin

Publié le par Arthur Cios,

(© Disney / Pixar / Universal Pictures)

Des films cannois, de l’animation et des sagas culte : l’été sera aussi dans les salles de cinéma.

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Marinette, de Virginie Verrier (Jokers) – Sortie le 7 juin

On connaît trop peu l’immense star qu’a été Marinette Pichon, plus grande footballeuse française de l’histoire — de manière générale, on connaît trop peu le monde du foot féminin. Ce biopic, porté avec brio par Garance Marillier, vient pour contrebalancer nos lacunes sur le parcours dingue de la sportive autant que sur la vie privée très compliquée de cette dernière. C’est le genre de projet qu’il faut soutenir.

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Mes petites amoureuses, et d’autres films de Jean Eustache (Les Films du Losange) — Sortie le 7 juin

Après le succès et la claque de la découverte tardive de l’immense La Maman et la Putain de Jean Eustache, Les Films du Losange dévoilent le reste de sa filmographie dans un programme qu’aucun cinéphile ne pourra rater.

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L’immense film La Maman et la Putain, disparu pendant 50 ans, s’offre une seconde vie en salles

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Stars at Noon, de Claire Denis (Ad Vitam) — Sortie le 14 juin

La grande et prolifique réalisatrice française est revenue à Cannes l’an dernier pour présenter Stars at Noon qui avait reçu le Grand Prix, avec la talentueuse Margaret Qualley, en journaliste américaine bloquée sans passeport dans le Nicaragua d’aujourd’hui en pleine période électorale et qui vivra une liaison dangereuse avec un mystérieux Anglais. Margaret Qualley y est, comme à son habitude, impeccable et confirme son grand talent d’actrice.

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The Flash, d’Andy Muschietti (Warner Bros.) — Sortie le 14 juin

Présenté comme une grande réussite de chez DC après quelques échecs retentissants, on a hâte de voir enfin ce que ce film sur The Flash va donner. On n’oublie pas pour autant les nombreuses agressions et déboires de l’acteur Ezra Miller, hein.

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Marcel le coquillage (avec ses chaussures), de Dean Fleischer-Camp (l’Atelier d’Images) — Sortie le 14 juin

Mêlant live action et animation traditionnelle, Marcel le coquillage (avec ses chaussures) est un mockumentary qui documente le récit d’émancipation d’un petit coquillage anthropomorphe à la conquête du monde. Il évoque aussi la solitude et la rupture en s’inspirant de l’histoire de ses deux créateurs, Jenny Slate, l’humoriste et ancienne du Saturday Night Live à la voix reconnaissable entre mille qui double également le petit coquillage orphelin en VO et son ex-mari et partenaire créatif, Dean Fleischer-Camp, qui réalise le film. La voix, le courage et les grands yeux tristes de ce petit coquillage vous tireront les larmes à coup sûr.

Magic Mike : Dernière danse, de Steven Soderbergh — Sortie VOD le 14 juin

Channing Tatum va nous donner chaud une ultime fois, à nouveau sous la caméra de Soderbergh, dans Magic Mike : Dernière danse, le troisième et dernier opus inespéré de la saga, dans lequel il va faire ses adieux au rôle inspiré de son passé de stripteaseur. Dans ce Pretty Woman inversé avec beaucoup de danse”, l’âge de raison est venu pour Magic Mike qui va faire la rencontre de Salma Hayek et se laissera convaincre de monter son propre show à Londres. Si ce dernier film est moins inspiré que l’excellent premier volet réalisé par Soderbergh, il vaut le coup d’œil juste pour ses mémorables scènes de danse, sexy et filmées avec toujours autant de brio.

Jeanne et le garçon formidable, d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau (Malavida) — Sortie le 14 juin

C’est rare et fort louable d’avoir une ressortie en salle patrimoine d’un film pas si vieux. Et pourtant, cette sublime comédie musicale sortie 1998 qui parle du quotidien, déchirante sur fond de sida et portée par Virginie Ledoyen et Mathieu Demy, mérite qu’on se repenche un peu dessus. Elle fête ses 25 ans et est toujours aussi poignante et d’actualité.

Asteroid City, de Wes Anderson (Universal Pictures) — Sortie le 21 juin

Le grand retour de Wes Anderson nous a impressionnés à Cannes et va bientôt vous avoir aussi. Meta, mélancolique, et toujours aussi beau : cette parenthèse dans le désert fait un bien fou et risque même de vous tirer une petite larme — ça a été notre cas.

Cannes : Wes Anderson de retour avec Asteroid City, son plus beau casting, et son plus beau film ?

Élémentaire, de Peter Sohn (Disney) — Sortie le 21 juin

Pour leur 27e long-métrage, les studios Pixar nous embarquent à Element City, là où vivent en harmonie — mais surtout sans se mélanger — les quatre éléments. C’est aussi là que vit Flam (doublée par Adèle Exarchopoulos en VF), une créature de feu intrépide et vive d’esprit mais vouée à reprendre la flambante affaire familiale, qui va faire la rencontre de Flack (doublé par Vincent Lacoste en VF), un garçon d’eau sentimental et amusant. Contre l’avis général qui empêche l’eau et le feu de se fréquenter de trop près, ils vont se lier d’amitié — et plus si affinités — et ouvrir mutuellement leurs horizons.

Pour la première fois, les studios nous livrent une pure comédie romantique, avec ce qu’il faut de twist et non sans rappeler la poésie imaginée de Vice Versa, réalisée par Peter Sohn, qui fut également aux commandes du Voyage d’Arlo et a animé ou storyboardé de nombreuses autres productions Pixar.

Sisu, de Jalmari Helander (SND) — Sortie le 21 juin

Un soldat chasseur d’or, une bande de nazis, la Finlande, et de la violence : que vous faut-il de plus ?

Indiana Jones et le cadran de la destinée, de James Mangold (Disney) — Sortie le 28 juin

Le temps passe, Indiana Jones vieillit, mais il y a des choses qui ne bougent pas : Indy aime toujours les vieilleries, défoncer du nazi, et parcourir le monde pour le sauver. Cette ultime course nous a emballés à Cannes, il est possible qu’elle vous enchante aussi.

Cannes : papy Indiana Jones est de retour, et c’est un grand oui (enfin, presque)

“Wooochickkkk” : On a classé (objectivement) tous les Indiana Jones

Rheingold, de Fatih Akin (Pathé) — Sortie le 28 juin

Vous ne connaissez sans doute pas Giwar Hajabi, immigré kurdo-iranien débarqué en Allemagne, ancien dealer devenu immense star de rap ? Et c’est bien normal. Un parcours fou, raconté dans un film tout aussi fou, par un cinéaste lui aussi fou, à ne pas rater.

Passages, d’Ira Sachs (Paname Distribution) — Sortie le 28 juin

Le sensuel et sexuel triangle amoureux pensé par l’Américain Ira Sachs, ambiance très Nouvelle Vague, débarque ce mois-ci sur nos écrans français. Porté par Ben Whishaw, Adèle Exarchopoulos et l’Allemand Franz Rogowski, l’acteur le plus captivant du moment, Passages va venir réchauffer les salles de cinéma en ces premiers jours d’été.

On a fait un FaceTime avec Franz Rogowski, l’acteur le plus captivant du moment

Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville (Les Films du Camélia) — Sortie le 28 juin

Un monument en 4K, ça ne se refuse jamais. Encore moins si on vous parle d’un des meilleurs films de Melville, un des meilleurs rôles d’Alain Delon, un des meilleurs polars des années 1960. Immense.

House, de Nobuhiko Obayashi (Potemkine) — Sortie le 28 juin

Un des films les plus dingues du cinéma japonais, l’œuvre ultime d’un auteur parti il y a peu. On se demandait qui allait racheter les droits de cette pépite, pour permettre à toutes et tous de découvrir ce film de maison hantée unique en son genre sur grand écran.