Tuerie vient de remporter un prix pour son album Papillon Monarque ! Ça s’est passé le 27 septembre 2023 au Studio 104 de la Maison de la Radio et c’est le Prix Joséphine qui lui a été décerné après une soirée culturelle incroyable. Le protégé du Foufoune Palace, label de Luidji, a pu se distinguer face à 9 autres artistes : Acid Arab, Flavien Berger, Voyou, Zaho de Sagazan, BlauBird, Blick Bassy, Benjamin Epps, Eesah Yasuke et Prince Waly. Quatre représentant·e·s du palmarès étaient donc issus du rap.
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Le Prix Joséphine a réalisé un court documentaire pour chaque artiste sélectionné, voici celui de Tuerie autour de la création de Papillon Monarque sorti le 19 mai 2023.
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“C’est la victoire d’Eesah, Benjamin Epps, Prince Waly”
Une victoire pour Tuerie qui récompense un travail puissant et personnel qui se retrouve dans un court album absolument unique et touchant que nous avons pu aborder avec lui durant un long et passionnant entretien. Au-delà de ça, pour Tuerie, c’est également une victoire qui le dépasse et dépasse même sa propre carrière qu’il bâtit brique par brique, avec de la passion comme ciment et de la patience comme moteur :
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“Je me sens extrêmement fier pour le rap et fier de tous ces autres genres qui nous font cette accolade gigantesque genre ‘ça y est c’est fini, on est vraiment tous ensemble.’ […] C’est quelque chose qui est beaucoup plus gros que moi et c’est pour ça que je suis aussi heureux.”
Après ces mots prononcés juste après la remise de son trophée, il ajoute que “c’est la victoire d’Eesah, Benjamin Epps, Prince Waly, c’est la victoire des Saboteurs, de Don Dada, de L’Entourage, de Foufoune Palace, celle du rap en fait, c’est trop bien”.
« Je me sens fier pour le rap » 🎤 @Tuerie__ au @prixjosephine 🏆 pic.twitter.com/9X4O5GEEk9
— FIP 📻 (@fipradio) September 27, 2023
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C’est quoi, ce prix ?
Il s’agit seulement de la deuxième édition d’un Prix Joséphine qui s’appuie sur un jury d’artistes pour élire le lauréat de l’année et couronner “l’œuvre, rien que l’œuvre, dans sa sincérité, sa prise de risque, son universalité” peut-on lire sur son site Internet. L’autre spécificité du prix se trouve dans la non-catégorisation des albums selon leur genre. Tous les styles sont représentés et rassemblés avec un objectif, parmi tant d’autres, de “décloisonner les genres musicaux”. Et qui de mieux que Tuerie pour réaliser cela ? Lui qui se considère comme “un rappeur mais qui ne fait pas que rapper” et qui refuse qu’on le mette dans une case. Pour le coup, on a osé le mettre dans une case, celle des gagnants. C’est bien plus cool.
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