Le rappeur Freeze Corleone fait face à une nouvelle polémique. Christian Estrosi, le maire de Nice, s’est indigné après l’écoute de certaines paroles de l’artiste sur le morceau “Haaland” de Luciano. Sur le deuxième couplet, Christian Estrosi estime que Freeze Corleone fait référence de façon suggérée à l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, où le terroriste islamiste Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait foncé sur la foule à bord d’un camion, causant la mort de 86 personnes et faisant plus de 450 blessés.
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“En défense j’suis Kalidou, t’es Lenglet. Burberry comme un grand-père anglais. J’arrive dans l’rap comme un camion qui bombarde à fond sur la…”
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Pour Christian Estrosi et certains hommes politiques, le blanc laissé par Freeze Corleone suggère la rime avec “Promenade des Anglais”, lieu emblématique de Nice où l’attentat est survenu. “Encore une provocation ignoble d’un rappeur qui utilise le drame du 14 juillet à Nice pour faire le buzz en instrumentalisant un attentat islamiste qui a fait 86 victimes dans notre ville”, argue Christian Estrosi dans un post Threads.
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Les accusations du maire sont rapidement montées dans la sphère politique. Éric Ciotti, le député des Alpes-Maritimes, a surenchéri dans un post X/Twitter, jugeant que Freeze Corleone avait “[franchi] une nouvelle étape vers l’infâme”.
Christian Estrosi menace de porter plainte contre le rappeur, même si ses paroles sont suggérées. Damien Martinelli, le procureur de la République de Nice, a ouvert une enquête préliminaire selon Nice Matin. Ce n’est pas la première fois que Freeze Corleone, déjà interdit de se produire dans certaines villes de France, s’attire la foudre des politiques. En 2020, la Licra et Gérald Darmanin l’avaient accusé d’antisémitisme à la suite de certains textes controversés présents sur l’album La Menace Fantôme.
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