Paramount dévoile fièrement la section 9 et son Major Motoko Kusanagi (Scarlett Johanson) version live-action.
Quand a été annoncée l’adaptation en live-action de Ghost in the Shell, les fans de la première heure ont pris peur. Pourquoi, mais surtout comment réadapter un tel bijou de l’animation japonaise ? Outre les scandales de whitewashing, c’est aussi l’aspect “objet culturel culte et intemporel reaproprié par une grande maison de production hollywoodienne” qui laissait espérer le pire. Et pourtant…
Les photos de tournage laissaient perplexes, les teaser intriguaient mais le premier vrai et beau trailer met d’accord : ce film va détonner, dans un monde où les blockbusters à l’américaine moulés à l’identique ou presque sont rois, de par son ambiance, son scénarion, son casting, ses décors, ses costumes. Sans considérer qu’il s’agit d’une adaptation, le film mené par Scarlett Johanson s’annonce franchement grandiose. Si on cherche à le comparer à l’œuvre originelle, c’est alors différent.
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Pas de marionnettiste, mais un certain Kuze
Déjà, l’inspiration principale du long-métrage se pose plutôt du côté de la deuxième saison de l’anime Ghost in the Shell : Stand Alone Complex, avec un certain Kuze (campé ici par Michael Pitt) et les 11 individuels. Pas de Marionnettiste, désolé. Mais malgré cet axe, ce qui est bien mis en avant est la quête d’identité de Kusanagi, qui sera probablement centrale.
Du coup, il s’agit d’un melting-pot, reprenant des éléments ici et là, plaçant quelques références au film de 1995 (la scène de la chute ou de la baston les pieds barbotants dans l’eau par exemple) ou à celui de 2004 (les geisha bots), tout en gardant l’essence de la chose. De là à dire qu’on est déjà convaincu, il n’y a qu’un pas.
Réponse le 29 mars 2017, date de sortie française.
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