Gustav Klimt est un peintre symboliste autrichien ayant comme sujets de prédilection le corps féminin et l’érotisme, mais pas seulement. Il était un grand utilisateur de feuilles d’or donc je me permets de faire un raccourci puéril vers quelque chose qui tire sur la même couleur jaune que l’or au soleil : l’urine. Klimt en était un grand fervent, enfin uniquement celle de chat.
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Passionné par les félins, l’artiste les laissait uriner sur ses carnets et même ses peintures, ce qui engendra la dégradation de plusieurs d’entre elles. Au-delà de l’odeur que l’on ne souhaite à personne de sentir, les deux acides aminés, dont la félinine et la cystéine-S-isopentanol ont endommagé de nombreuses œuvres de l’artiste, rapporte le magazine d’art contemporain Le Chat Perché.
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Le témoignage de l’essayiste et critique d’art Arthur Roessler, relaté par Google Arts et Culture, permet de se rendre compte de l’amour (ou de l’obsession) de Klimt pour les chats. “Un jour, alors que j’étais assis avec le peintre et farfouillais dans un tas de papiers, entouré de huit ou dix chats miaulant, ronronnant et jouant à se battre au point de faire s’envoler les feuilles d’études froissées dans toutes les directions, je lui ai demandé, perplexe, pourquoi il tolérait de telles facéties abîmant des centaines de magnifiques dessins. Il m’a répondu en souriant : ‘Non, mon ami, même s’ils froissent et déchirent certaines feuilles, cela n’a aucune importance. Ils ne font qu’uriner sur les autres et, vous savez, l’urine est le meilleur agent de fixation !’“
Même si Klimt a tenté l’expérience avec de l’urine de chat, je vous déconseille fortement de réaliser l’expérience avec un humain (pas comme Andy Warhol qui expérimentait avec l’urine de ses ami·e·s). Gardez donc votre urine pour cet été, lorsqu’une méduse aura élu domicile sur votre cuisse, exactement comme les félidés avaient élu domicile chez Klimt (ou pas).
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