Retournement de situation dans cette histoire de morceau généré par intelligence artificielle. Il y a quelques jours, le PDG de la Recording Academy, en charge des Grammy Awards, laissait entendre que l’un des premiers morceaux viraux créés grâce à une IA pouvait se présenter à la cérémonie.
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“Heart on My Sleeve” créé par Ghostwriter emprunte les voix de Drake et The Weeknd. Malgré cet emprunt sans autorisation, Harvey Mason Jr. (PDG de Recording Academy) racontait au New York Times que le titre pouvait se présenter dans les catégories de Meilleur morceau rap et de Morceau de l’année.
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Oui, mais non, mais oui
Harvey Mason Jr. est finalement revenu sur ses paroles. Alors qu’il disait que le morceau était “absolument éligible parce qu’il a été écrit par un humain”, il a annoncé le contraire à travers une vidéo Instagram : “Je vais être très, très clair : même si elle a été écrite par un créateur humain, la voix n’a pas été obtenue légalement, elle n’a pas été autorisée par le label ou les artistes et la chanson n’est pas disponible dans le commerce et, pour cette raison, elle n’est pas éligible”.
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“Je prends ce genre de choses très au sérieux”, explique Harvey Mason Jr., avant d’ajouter : “Tout cela est compliqué et évolue très, très rapidement. Je suis sûr que les choses vont continuer à évoluer et à changer. Mais s’il vous plaît, ne soyez pas confus. L’Académie est là pour soutenir, défendre, protéger et représenter les artistes et les créateurs humains”.