Le leader de Sum 41, Deryck Whibley, accuse son ancien manager d’abus sexuel

L’écriture d’un livre retraçant sa carrière a été le déclic pour Deryck Whibley. Dans celui-ci, nommé Walking Disaster: My Life Through Heaven and Hell, le leader de Sum 41 accuse son ancien manager, Greig Nori, d’avoir abusé sexuellement de lui. “Aussi excité que je sois à l’idée de partager cette mémoire ouverte et honnête de l’histoire de ma vie demain, je suis tout aussi terrifié”, a déclaré Deryck Whibley au Los Angeles Times.

Greig Nori, véritable mentor du groupe dans les années 2000, a participé au succès de quatre projets avant de quitter ses fonctions en 2004.

Dans le livre, Deryck Whibley raconte qu’il a connu son ancien manager à l’âge de 16 ans. Greig Nori avait 34 ans à ce moment-là. La rencontre s’est faite en coulisses d’un concert de Treble Charger. Deryck en a profité pour l’inviter à venir voir un concert de Sum 41. Les deux hommes auraient parlé pendant des heures au téléphone ensuite. Deryck raconte aussi que son ancien manager est la première personne à lui avoir fait boire de l’alcool. C’est à cette époque que des rapports intimes entre les deux hommes ont commencé.

Deryck Whibley a tenté rapidement de mettre un terme à cet aspect de leur relation, mais Greig Nori s’y opposait, allant jusqu’à dire que Deryck devrait plutôt lui être “redevable” de tout ça. C’est lorsqu’un ami des deux hommes a été mis au courant de ce qui s’était passé que la nature sexuelle de leur relation a pris fin. Cette personne a tout de suite qualifié ce qui se passait “d’abus”.

“Il contrôlait tout dans ma vie”

Deryck Whibley a raconté à Avril Lavigne, avec qui il a été marié de 2006 à 2010, ce qui s’était passé entre lui et Greig Nori à l’époque. La chanteuse lui a également dit qu’il avait été “abusé sexuellement” par le manager, tout comme l’épouse actuelle du leader de Sum 41, Ariana Cooper.

“Il contrôlait tout dans ma vie, mais aussi dans celle des autres membres du groupe”, a déclaré Deryck au Los Angeles Times, avant d’ajouter : “Nous étions tous sous son aile. Mais moi, évidemment, un peu plus.”