C’est l’histoire d’un phénomène viral et plutôt stylé qui tourne au cauchemar hollywoodien. La hype autour des films Barbie et Oppenheimer, sortis le même jour l’été dernier pour booster la fréquentation des salles de cinéma, va donner naissance à un ersatz combinant ces deux succès de l’année. Ainsi, le long-métrage Barbenheimer verra le jour sous la forme d’un film de série B, c’est-à-dire complètement fauché et avec une histoire abracadabrante qui fusionne ces deux univers distincts : des poupées et une bombe atomique.
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Selon le Hollywood Reporter, Barbenheimer sera une comédie d’à peine un million de dollars, produite par Charles Band via sa société Full Moon Features, le spécialiste des “œuvres” du genre. Ce producteur et réalisateur américain, qui a produit près de 400 films (!!!), bosse sur des films d’horreur cheap et nanardesques depuis les années 1970.
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Il explique que la réunion improbable entre Barbie et Oppenheimer est “une opportunité unique pour faire de l’humour noir”. Et voici donc le pitch terrible qu’il essaie de vendre à l’American Film Market de Los Angeles pour trouver des financements… :
Barbenheimer sera centré sur la docteure Bambi J. Barbenheimer (aled), une scientifique brillante appartenant à une communauté de poupées qui vivent à Dolltopia (méga-aled). Dans cet univers utopique, l’été est éternel et les beach parties endiablées ont lieu tous les jours. Mais la face cachée de ce monde rose bonbon, ce sont évidemment les enfants qui traitent mal les poupées dans notre réalité. Aussi, lorsque la docteure Barbenheimer découvre la violence des humains, elle décide de construire une énorme bombe atomique pour tous les exterminer.
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Définitivement une vibe Toy Story version dark et brutal. Le tournage est prévu pour 2024, si vous en avez encore quelque chose à faire après ce synopsis insensé.
Juste pour vous donner une idée, Charles Band planche actuellement sur le film Bad CGI Gator, une sorte de Sharknado encore plus fauché et avec des alligators numériques et moches en guise d’antagonistes… Bref, l’avantage de ce Barbenheimer éclaté au sol, c’est qu’au moins, les films de Greta Gerwig et Christopher Nolan passeront pour de vrais chefs-d’œuvre après.