Le FBI a besoin de vous : aidez-le à identifier des œuvres d’art volées

Publié le par Lise Lanot,

© South AGency/Getty Images

De quoi remporter son insigne doré depuis son canapé.

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Après quinze ans d’existence, le National Stolen Art File (NSAF) du FBI est désormais disponible sur application. Ainsi, le service de renseignement états-unien entend étendre son champ d’action et faciliter la tâche à toutes les personnes souhaitant acquérir une œuvre d’art. En tant qu’utilisateur·rice, vous pouvez donc rechercher, sur l’application et grâce à des mots-clés, l’objet d’art que vous souhaitez acquérir et vérifier qu’il ne s’agit pas d’une œuvre volée.

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De l’autre côté, les personnes ou institutions s’étant fait dérober une œuvre d’art peuvent le notifier sur l’application, tout comme n’importe qui peut “envoyer ses renseignements” sur de potentiels objets volés. Pour Colleen Childers, membre de l’Art Crime Program du FBI, il était primordial de faire évoluer le programme en le “rendant public”. Destinée en premier lieu aux autorités policières et aux professionnel·le·s du monde de l’art, la plateforme est ouverte à tous·tes, insiste Colleen Childers.

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Via FBI

L’application permet de rechercher des œuvres selon leur “localisation, description, genre et plus”. Si vous tombez sur une œuvre volée, le FBI espère que vous tirerez la sonnette d’alarme et le contacterez. Le programme est international et vise à agir en complément de celui, célèbre, instauré par Interpol. En 2021, le service de renseignement britannique lançait son application et notait qu’en un an, cette dernière avait été téléchargée plus de 24 400 fois dans 170 pays.

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“Environ 96 % des utilisateurs consultent régulièrement l’application, et ils ont généré plus de 704 000 interactions avec ID-Art dès sa première année d’existence”, s’enthousiasmait Interpol, qui ajoutait que les unités de police spécialisées avaient ainsi “retrouvé 15 biens culturels enregistrés dans la base de données d’Interpol sur les œuvres d’art volées”. En France, le ministère de la Culture met également à disposition une base de données patrimoniales. En plus de retrouver des œuvres volées localement, espérons que ces applications puissent mettre en lumière les nombreuses œuvres pillées durant les colonisations.