Dans ce film d’animation désormais disponible en avant-première sur Arte (le film sortira en salles le 24 août), Amin (pseudonyme), 36 ans, nous confie son histoire. Réfugié afghan homosexuel, il accepte, le temps d’un entretien, de se replonger dans ses souvenirs : de son enfance à Kaboul à son arrivée au Danemark, où il rencontre le réalisateur, en passant par les traumatismes de la guerre civile afghane et d’années d’errance en Russie.
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Né de la rencontre entre deux hommes, Flee offre un récit poignant. En usant de l’animation, le réalisateur danois Jonas Poher Rasmussen parvient à préserver l’anonymat de son ami, tout en plongeant le spectateur dans ce témoignage, magnifiquement doublé par le comédien Kyan Khojandi. Violences policières, corruption et familles déchirées sont représentées en couleur. Des séquences en noir et blanc viennent quant à elles souligner les événements les plus traumatiques.
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Véritables incursions dans le réel, des archives de journaux télévisés appuient le récit d’Amin : des images de guerre, de fuites et d’errances, qui ne sont pas sans rappeler le drame ukrainien actuel. Plus que la recherche d’une terre d’accueil, l’histoire d’Amin retrace une quête d’identité. Celle d’un jeune homme homosexuel qui se cherche en fuyant.
Une bouleversante confession distinguée par une avalanche de prix et trois nominations aux Oscars.
Le documentaire Flee est à retrouver en intégralité sur Arte, avant de le retrouver dans nos salles obscures le 24 août prochain.
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