Il était en TT sur X/Twitter tout le week-end : le groupe Massive Attack a marqué cette édition de Rock en Seine. Nous n’y étions pas, comme vous peut-être, mais vous serez d’accord pour dire qu’il nous était impossible de passer à côté de leur live, samedi soir, à Saint-Cloud. Le groupe de trip-hop, habitué à passer des messages politiques comme l’instauration d’un revenu universel ou la dénonciation des paradis fiscaux, a saisi la scène du festival français pour sensibiliser la foule. C’était la quatrième fois que Massive Attack se produisait à Rock en Seine, et à chaque fois, le groupe fait mouche.
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Derrière eux, des écrans géants diffusaient des images chocs des actualités de notre monde, rappelant l’argent offert par les États-Unis à l’État d’Israël pour perpétuer sa colonisation de la Palestine et son massacre à Gaza, la guerre en Ukraine et la densité de population à Marioupol, les expérimentations d’Elon Musk sur les animaux pour son entreprise d’implants cérébraux Neuralink, et dénonçant la société de consommation et de surveillance, ainsi que notre rapport aux réseaux sociaux.
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Le show s’est terminé sur un condensé ultra-rapide et critique des théories complotistes qui sévissent sur le Web, à propos de Trump et Poutine, de Bill Gates ou encore du Covid-19, visant à diviser la population : “La méfiance est une forme de contrôle”, pouvait-on lire sur le grand écran. Selon Le Parisien, la diffusion des images était si frénétique que l’on ne pouvait pas tout lire et voir. Un dispositif a aussi été mis en place pour diffuser en direct les visages de spectateur·rice·s surmontés d’étiquettes de métiers, les réduisant à un adjectif et à un rôle dans notre société capitaliste. Bref, le concert le plus politique de l’année, c’est bien Massive Attack qui nous l’a offert.
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