Le cast de Friends dit au revoir à Matthew Perry dans de touchants messages

Publié le par Delphine Rivet,

© HBO Max

Après un communiqué collectif publié suite au décès de Matthew Perry, ses ancien·ne·s partenaires de jeu partagent des messages plus personnels.

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Le 28 octobre dernier, l’acteur Matthew Perry nous quittait. Depuis, les hommages de celles et ceux qui le connaissaient intimement, avaient travaillé avec lui, ou tout simplement l’adoraient, affluent sur les réseaux sociaux. Ses partenaires de jeu, qui ont traversé 10 saisons de Friends à ses côtés, avaient publié un communiqué par voie de presse pour exprimer leur douleur.

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Un peu plus de deux semaines plus tard, une fois le choc passé, Matt LeBlanc, Courteney Cox, David Schwimmer et Jennifer Aniston ont laissé parler leurs cœurs. Dans des posts Instagram poignants, ils partagent leurs souvenirs de Matthew Perry, et la douleur de son absence.

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“Matthew, c’est avec le cœur lourd que je te dis au revoir. Les moments que nous avons vécus ensemble sont parmi mes préférés. C’était un honneur de partager la scène avec toi et de t’appeler mon ami. J’aurai toujours le sourire aux lèvres en pensant à toi et je ne t’oublierai jamais. Jamais. Déploie tes ailes et vole, mon frère, tu es enfin libre. Beaucoup d’amour. J’imagine que je ne reverrai jamais les 20 $ que tu me devais.”

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“Je suis tellement reconnaissante pour chaque instant que l’on a vécus ensemble, Matty, et tu me manques chaque jour. Quand on travaille aussi intimement avec quelqu’un que je l’ai fait avec Matthew, il y a des milliers de moments que j’aimerais partager. Pour l’instant, voici l’un de mes préférés. Pour poser un peu le contexte, Chandler et Monica étaient censés n’avoir qu’un coup d’un soir à Londres. Mais compte tenu de la réaction du public*, c’est devenu le début de leur histoire d’amour. Dans cette scène, avant que la caméra ne tourne, il m’a soufflé une réplique très drôle que je devais répéter. Il faisait souvent ce genre de choses. Il était drôle et gentil.

*Comme toute sitcom traditionnelle, les épisodes de Friends étaient joués et enregistrés en public.

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“Oh bon sang, ça fait mal… Devoir dire au revoir à notre Matty, c’est une vague insensée d’émotions que je n’avais jamais vécues auparavant. Nous faisons tous et toutes face au deuil à un moment de notre vie. La perte d’une vie, ou d’un amour. Être capable d’intégrer ce deuil, c’est s’autoriser à ressentir les moments de joie et la gratitude d’avoir aimé quelqu’un aussi fort. Et nous l’avons aimé si fort. Il faisait partie de notre ADN. On était toujours tous les 6.

C’était une famille choisie qui a changé à tout jamais qui nous étions et le cours de nos vies. Matty a toujours su qu’il aimait faire rire les gens. Comme il le disait lui-même, s’il n’entendait pas ‘le rire’, il pensait qu’il en mourrait. Sa vie en dépendait littéralement. Et bon sang, qu’il était doué pour ça. Il nous a tous et toutes fait rire. Et rire très fort. Ces deux dernières semaines, j’ai pleuré à chaudes larmes en relisant nos SMS. On a ri, on a pleuré, et on a ri encore. Je les garderai toute ma vie.

J’ai trouvé un texto* qu’il m’avait envoyé sans prévenir un jour. Tout est dit. (Regardez la deuxième diapo…) Matty, je t’aime tellement et je sais que tu es désormais en paix, libéré de toute douleur. Je te parle tous les jours… parfois je peux presque t’entendre dire ‘Est-ce que tu pourrais être PLUS folle ?’. Repose-toi, petit frère. Tu as toujours illuminé mes journées…”

“— Te faire rire, ça m’a fait ma journée.

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— La première fois sur des milliers”

“Merci pour dix années incroyables faites de rires et de créativité. Je n’oublierai jamais ton timing et ton talent comiques impeccables. Tu pouvais prendre une réplique ordinaire et en faire ce que tu voulais, pour finir avec quelque chose de totalement original, inattendu et hilarant. Ça m’épate encore aujourd’hui.

Et tu avais du cœur. Tu étais généreux et tu partageais tant avec nous, c’est comme ça que nous avons créé une famille à partir de six étrangers. Cette photo illustre l’un de mes moments préférés avec toi. Aujourd’hui, ça me fait sourire et ça me fait mal en même temps. Je t’imagine là-haut, quelque part, dans ce même costume blanc, les mains dans les poches, à observer : ‘Est-ce qu’il pourrait y avoir PLUS de nuages ?’

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