La techno stimule “un sentiment d’identité”
La techno est donc aujourd’hui considérée en Suisse comme un patrimoine d’une “valeur exceptionnelle”, contribuant à la “cohésion sociale, stimulant un sentiment d’identité […] qui aide les individus à se sentir membre d’une ou plusieurs communautés de la société au sens large”, comme le souligne Madeleine Herzog, à la tête de la Faschelle Kultur de Zürich.
Néanmoins, cette entrée au patrimoine de l’Unesco ne fait pas l’unanimité. Fulvio Balmer Rebullida, 30 ans, interrogé par Konbini au sujet de cette annonce, ne comprend pas ce choix, qu’il ne considère pas être une priorité : “C’est quoi cette blague ? À la rigueur, le LSD pourquoi pas, puisqu’on l’a inventé. Le jour où on aura quelque chose comme le droit d’asile inscrit dans notre patrimoine immatériel, on aura alors peut-être vraiment sauvé quelque chose.”
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