Ce 16 octobre, c’est l’heure du mea culpa pour Elisabeth Finch, une scénariste de Grey’s Anatomy qui a menti durant des années en prétendant avoir un cancer très rare qui lui aurait servi d’inspiration pour écrire des épisodes. Elle partage un long message sur son compte Instagram pour “se racheter” en exprimant “de sincères remords”.
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Le timing de cette publication n’est évidemment pas anodin puisqu’un documentaire sur son histoire vient d’être diffusé, le 15 octobre, sur la plateforme américaine Peacock : Anatomy of Lies. Il retrace l’enquête, en 2022, de Vanity Fair qui a fait s’écrouler la pile de mensonges qu’avait soigneusement bâtie, au fil des ans, Elisabeth Finch.
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Tout a commencé en 2014, alors qu’elle travaillait en tant que scénariste sur la série Vampire Diaries. Dans les pages du magazine Elle, Elisabeth Finch racontait son combat contre un cancer très rare, le chondrosarcome, séances de chimiothérapie, la perte de ses cheveux, d’un rein, les vomissements et un avortement alors qu’elle était en plein traitement…
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Son témoignage avait alors ému l’industrie. Peu de temps après, elle était embauchée par Shondaland, la société de production de Shonda Rhimes, pour écrire sur Grey’s Anatomy, qui est à ce moment-là dans sa dixième année de diffusion. Elle a rapidement gagné l’affection et l’admiration de ses collègues et n’hésite pas à utiliser sa prétendue maladie pour écrire ses épisodes, obtenir des jours de congés ou monter en grade.
Aujourd’hui, peu après la diffusion du documentaire (auquel elle n’a pas participé), elle exprime ses regrets :
“Je n’ai donné aucune raison à quiconque de croire le moindre mot qui sort de ma bouche. J’ai menti sur tant de choses ; des choses qui ont anéanti des personnes dans la vraie vie. Dire ‘je suis désolée’ paraît insignifiant comparé à ce que j’ai fait, pourtant, ce sont les mots les plus vrais. Je me suis enfermée dans une addiction aux mensonges, trahissant et traumatisant ma famille proche, mes ami·e·s et collègues.”
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“Je souhaite me racheter et exprimer mes sincères remords aussi bien que je le pourrai quand les gens seront prêts. J’ai accepté le fait que certains ne le seront peut-être jamais. Cela fait presque trois ans que je suis un traitement pour ma santé mentale et je travaille dur chaque jour pour maintenir une vie où la vérité compte plus que tout le reste. […]
La vérité, c’est qu’il n’y a aucune excuse, aucune justification — rien ne pourra rendre mes mensonges acceptables auprès de quiconque. Rien n’effacera le traumatisme que j’ai causé — la peur, la douleur, la colère, les larmes, le temps. Rien ne compte plus pour moi que de prendre toutes mes responsabilités. Je vais continuer de réparer les dommages et m’assurer que je ne suis pas définie par les pires choses que j’ai faites. Je reconnais que cela prendra du temps aux gens pour me croire. Je vais travailler à cela et attendre le temps qu’il faudra.”
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