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Il y a encore quelques mois, Abby Misbin, jeune Américaine de 24 ans, servait des Refresha citron dans le Starbucks de son bled paumé en Pennsylvanie. Aujourd’hui, Abby Misbin a lâché son job chez Starbucks et bosse plus de 15 heures par jour dans la cave de ses parents pour rattraper les 6 000 chapeaux de retard de sa liste d’attente Etsy. L’histoire d’une success story improbable, engendrée par Beyoncé elle-même.
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Depuis 2020, Abby Misbin s’était lancée dans un petit hobby de fabrication de chapeaux ultra-kitschs, vendus via sa page Trending By Abby sur la plateforme Etsy. Heureux hasard : l’équipe de stylistes aux commandes du dernier projet de Beyoncé, Renaissance, est tombée sur l’un de ces couvre-chefs, et lui en a acheté un. Six mois plus tard, le fameux chapeau de cow-boy disco est partout sur les visuels promotionnels de Queen B, et Abby Misbin voit les commandes de sa page Etsy ex-plo-ser.
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“Le chapeau, que j’ai facturé 250 dollars, m’a demandé six heures de travail, pour pouvoir fixer à la main près de 15 000 facettes miroirs sur les surfaces, y compris sur le dessous du chapeau.” confie Abby Misbin au média Insider. Il faut dire que, bosser pour Beyoncé, il y a pire dans la vie. “J’ai dit à tous mes amis et collègues du Starbucks où je travaillais à l’époque que j’avais fabriqué un chapeau pour Beyoncé.” Évidemment, tout le monde l’a prise pour une mytho.
Après la publication des visuels promotionnels sur les réseaux, Abby Misbin n’est mentionnée nulle part. Alors, elle se débrouille. Elle paie un pote 100 dollars pour l’aider (business is business), et se met à contacter tous les fan clubs de Beyoncé. Un compte Twitter relaie l’information, et, à partir de là, les choses évoluent (trop) rapidement : aujourd’hui, il existe une liste d’attente qui rassemble plus de 6 000 personnes qui attendent un de ces précieux chapeaux, chacun facturé à plus de 350 dollars — le prix ayant augmenté depuis. Encore une fois : business is business. Et merci, Beyoncé.