La fois où j’ai vécu, en direct sur WhatsApp, l’exorcisme de la maison de ma sœur

Publié le par Delphine Rivet,

© Thomas Willmott sur Unsplash

"Scott a vu une petite fille dans la cave."

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Pour célébrer Halloween comme il se doit, Konbini a recueilli des témoignages d’histoires paranormales aussi flippantes que réelles. On poursuit avec une histoire de cave hantée, racontée par une personne ayant préféré garder l’anonymat.

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Ma sœur venait de se séparer de son mari. Elle avait trouvé une maison pour y habiter avec ses deux filles, en Angleterre, du côté de Leeds, en pleine campagne. Elle était sur le point d’emménager et elle a fait appel à deux amis qui avaient une entreprise de nettoyage, pour arracher les moquettes et dépoussiérer un peu tout ça. Quelques jours plus tard, autour d’un apéro, ces deux gaillards — un Anglais, Nick, et un Écossais bien baraqué nommé Scott — disent à ma sœur : “Il faut que tu saches : quand on a fait le tour de la maison, Scott a vu une petite fille dans la cave”.

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Ma sœur blêmit. Elle m’en parle immédiatement. Il se trouve que j’ai une copine qui était passeuse d’âmes, mais qui a raccroché depuis parce qu’elle en avait marre d’être dérangée par les esprits. Je l’ai contactée, et elle a donné ses instructions : puisque apparemment Scott est le seul à avoir vu cette fillette, il fallait qu’il redescende à la cave pour établir le contact. Étant en France, je suis tout ça à distance mais aussi en direct, via WhatsApp. Notre grand dadais écossais ne faisait pas trop le malin, mais il s’exécute… et il remonte assez vite.

Il dit d’abord qu’il n’a rien vu. RAS, circulez il n’y a rien à voir. Sauf que dans la seconde qui suit, il se touche le visage parce qu’un truc le gêne. Il avait en fait des marques de griffures sur le visage. Ma sœur m’avait envoyé les photos à l’époque. Selon ma copine médium, qui nous filait toujours des conseils à distance, c’était juste une façon pour l’enfant d’attirer son attention parce que Scott ne serait pas resté assez longtemps à son goût. Il faut qu’il y retourne. Elle lui demande cette fois-ci de prendre une bougie avec lui, et d’essayer de parler à la petite fille, de lui dire de suivre la lumière.

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Aujourd’hui je raconte ça avec beaucoup de distance, mais sur le moment, on était vachement perturbés. Notre brave Écossais a donc pris son courage à deux mains et est redescendu à la cave. Et cette fois, le contact a été établi. Apparemment, elle avait le teint blafard, comme si elle avait été malade, et portait des vêtements du début du XXe siècle. Il lui a dit qu’il ne fallait pas avoir peur, que des gens l’attendaient de l’autre côté. Il a ensuite quitté la cave en laissant la bougie allumée. Quand il est redescendu quelque temps après, non seulement la bougie avait été soufflée, mais elle avait été déplacée à l’autre bout de la pièce.