La beauté majestueuse d’une étoile mourante révélée en détail dans une photo de la Nasa

Publié le par Lise Lanot,

© Nasa

Une image pour les fans d’astronomie et de trips hallucinogènes.

A voir aussi sur Konbini

Ce 21 août 2023, la Nasa partageait la dernière prouesse captée par le télescope James Webb, successeur de Hubble, qui parcourt l’espace depuis la fin 2021 à la recherche de merveilles interstellaires à immortaliser en très (très) haute définition. L’engin, lourd de 6 200 kilogrammes, a photographié des détails jusque-là inconnus de la nébuleuse de l’Anneau (aussi connue sous le nom de nébuleuse de la Lyre, M57 ou encore NGC 6720).

Publicité

“Découverte” par l’astronome français Charles Messier en 1779, la nébuleuse planétaire présente, dans les images de James Webb, “les structures complexes des dernières étapes d’une étoile mourante”, détaille la Nasa. Les détails inédits offerts par le télescope permettent aux scientifiques de l’agence spatiale d’étudier “le cycle de vie d’une étoile semblable au soleil” via “la formation et l’évolution” de ces objets célestes.

Publicité

© Nasa

Publicité

C’est ce genre d’avancées technologiques qui permet aux chercheur·se·s d’affiner leurs connaissances de l’univers. Il y a quelques années, il était admis que les nébuleuses planétaires étaient “de simples objets ronds avec une étoile mourante au milieu”. “Les observations modernes prouvent que la plupart des nébuleuses planétaires présentent une complexité à couper le souffle”, s’émerveille l’article de la Nasa, qui voit dans la grande qualité des images de James Webb une porte ouverte vers toujours plus de découvertes concernant les mystères qui nous entourent.

Faire rayonner la recherche

On ne va pas se mentir, ce n’est pas pour titiller nos connaissances astronomiques que l’agence états-unienne partage ce genre de clichés, mais plutôt pour faire rayonner son travail et ses découvertes. N’oublions pas également que les images en question sont modifiées avant d’être partagées, puisqu’elles sont notamment colorisées.

Publicité

La manœuvre n’est cependant pas à visée esthétique : l’application de couleurs aux monochromes spatiaux permet de visualiser la façon dont les gaz interagissent dans l’espace. Les scientifiques assignent à chaque gaz une couleur : rouge pour le soufre, vert pour l’hydrogène et bleu pour l’oxygène. Ainsi, ces “fausses couleurs” portent en elles pléthore d’informations concernant l’infini de questions qui habitent l’univers.