En réaction au coup de gueule des artistes et des internautes face à la montée en puissance des intelligences artificielles créatives qui bafouent le code de la propriété intellectuelle, la banque d’images Shutterstock tape dans le mille en proposant un outil éthique qui mettrait non seulement en avant la diversité de leur catalogue, mais aussi les artistes qui nourrissent ces algorithmes.
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Le but ? Filtrer les photos de son catalogue pour créer une nouvelle image composite à l’image des IA créatives, tout en facturant leur utilisation, comme pour les achats d’illustration individuelle. On émet juste quelques interrogations : est-ce que les photographes ont autorisé l’exploitation détournée de leurs images ? Si oui, est-ce qu’une contrepartie financière est prévue ?
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Récemment, Getty Images, a déposé une plainte contre Stability AI, l’entreprise ayant créé Stable Diffusion, une IA qui génère des images à partir des données disponibles sur Internet sans filtre et sans éthique. La banque d’images états-unienne reproche à Stability AI d’avoir violé 12 millions de droits d’auteur. D’autres applications IA comme Lensa – qui ont largement fait le buzz sur les réseaux sociaux – ont également été accusées par les internautes de sexualiser et de standardiser les corps. Heureusement, la tendance s’apprête à changer et la demande de légiférer se fait de plus en plus forte.
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