“Détecter les homosexuels”, c’est bien ce qu’a déclaré le directeur de la santé publique au ministère de la Santé du Koweït, cité par le quotidien local Al Rai lundi. Alexander Abad-Santos, journaliste à The Atlantic, se pose la question :
Publicité
Comment est-ce que ça va fonctionner exactement ? Est-ce que ce sera uniquement basé sur des critères visuels (…) ? Le Koweit ne sait-il pas que des tas de gens LGBT ont passé des années à vivre dans un placard et à prétendre être quelqu’un qu’ils ne sont pas ? Y’aura-t-il un détecteur de mensonge ?
Publicité
Dix ans de prison pour les homos au Koweït
Difficile à dire, même s’il semble que le “détecteur” de gays soit en fait un test médical. En attendant, le Koweït est loin d’être le seul pays de la région à adopter une attitude pas très gay-friendly : Bahreïn, le sultanat d’Oman, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Koweït et les Émirats Arabes Unis font tous partie de la liste des pays du Conseil de coopération du Golfe, et partagent un autre point commun : ils répriment sévèrement l’homosexualité. Au Koweït, la sentence est la prison ferme et la peine peut s’élever à dix ans.
Selon la source gouvernementale koweïtienne, le comité central chargé des expatriés se penchera sur la question lors de sa prochaine réunion, le 11 novembre. En attendant, l’homosexualité est toujours illégale dans 78 pays et passible de la peine de mort dans cinq d’entre eux : l’Iran, le Soudan, le Yémen, la Mauritanie et l’Arabie Saoudite.
On vous conseille également :
Publicité