C’est devenu une habitude, une autre grande star de la musique a vendu son catalogue musical pour une somme astronomique. Après Justin Bieber en janvier dernier, qui a vendu son catalogue pour 200 millions de dollars à la firme britannique Hipgnosis Songs Capital, c’est au tour de Katy Perry de toucher le pactole.
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La chanteuse américaine a cédé les droits d’une partie de son répertoire à la firme américaine Litmus Music, à savoir les cinq albums sortis dans l’écurie Capitol Records : One of the Boys en 2008, Teenage Dream en 2010, Prism en 2013, Witness en 2017 et Smile en 2020. La vente concerne donc des tubes comme “I Kissed a Girl”, “Firework” ou encore “Bon Appétit”, mais aussi ses succès “Roar” et “Dark Horse” qui comptabilisent tous les deux plus d’un milliard de streams sur Spotify.
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Mais vendre son catalogue, ça veut dire quoi ?
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En acquérant les droits musicaux, les entreprises comme Litmus Music récoltent l’argent des redevances (appelées royalties), des licences, des contrats de marque et d’autres flux de revenus qui auraient été normalement reversés à l’artiste. Mais pourquoi risquer de perdre ces rentrées d’argent sur le long terme ? Justement, les artistes préfèrent empocher une somme astronomique directement, plutôt que de compter sur les royalties qui s’accumulent lentement avec le temps. En vendant leur catalogue, ces artistes obtiennent ainsi un paiement net qu’ils peuvent réutiliser directement, et se libérer de la pression financière liée aux tournées de leur musique, et se débarrassent des paperasses et des contraintes liées aux royalties, qui seront désormais l’affaire de la firme qui rachète les droits.
Dans le cas de Katy Perry, les royalties cumulées “de son vivant” n’atteindront certainement pas 225 millions d’euros, soit la somme d’achat. Le rachat de ce type de droits va donc tout particulièrement intéresser une firme d’investissement comme Litmus Music, qui pourra rembourser son investissement au fil des décennies. D’autant plus qu’un catalogue musical comme celui de Katy Perry est un produit d’investissement atypique, dans le sens où sa consommation ne sera que rarement altérée par des facteurs externes. La musique de Katy Perry a atteint un niveau de popularité suffisant pour s’assurer une certaine pérennité intemporelle, et assure donc le remboursement de l’investissement. Le tout, bon deal.