Je suis fière de ma position de boss, celle de quelqu’un qui dirige sa propre entreprise. Je suis une entrepreneuse et je ne m’en cache pas.
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Loin derrière, c’est une autre entrepreneuse américaine qui gravit la deuxième marche du podium : en 2015, Taylor Swift n’a gagné “que” 80 millions de dollars (74 millions d’euros). Pourtant elle aussi en tournée mondiale et à la tête de la vente de 3,6 millions de copies de 1989, son dernier album, elle a échoué à se mesurer à Katy “big boss” Perry. Mais avec la poursuite du succès de sa tournée, qui engrange près de 4 millions de dollars par concert, elle devrait logiquement la détrôner en 2016.
Plus loin ? C’est une surprise : Stevie Nicks et Christine McVie, les deux filles du groupe Fleetwood Mac (formé en 1967), décrochent le troisième spot. Bien que trois hommes complètent le quintet, les Britanniques sont à la tête d’un empire de 59,5 millions de dollars (55 millions d’euros) grâce à une tournée mondiale de 86 shows qui leur a rapporté plus d’un million de dollars par date. Ils sont également les auteurs de Rumours, classique de 1977 et troisième marche du podium du marketplace de Discogs… 38 ans après sa sortie.
Quatrième, Lady Gaga avec 59 millions de dollars (54 millions d’euros). La chanteuse de “Poker Face” a également bien fait fructifier sa petite entreprise, amassant l’argent de ses deals avec Versace et MAC tout en ayant le temps de monter sur scène pour 66 concerts. Pas autant pour la cinquième, Beyoncé, dont le On the Run tour avec son mari et associé Jay Z aurait dégagé plus de 100 millions de dollars (92 millions d’euros) en seulement 19 dates. Celle qui est “Drunk In Love” a palpé 54,5 millions de dollars (50 millions d’euros) en 2015.
Le reste du top 10 ? Britney Spears avait promis de se mettre au boulot, c’est chose faite : elle a engrangé 31 millions de dollars. Jennifer Lopez la suit avec 28,5 millions, ex æquo avec Miranda Lambert. Puis dans un mouchoir de poche l’indéboulonnable Mariah Carey et la jeune Rihanna – qui réclamait pourtant du pognon à cor et à cri cette année.
Pour mesurer la richesse de l’année, la méthodologie de Forbes consiste à calculer les recettes des artistes entre le 1er juin 2014 et le 1er juin 2015, selon les données collectées par Nielsen, Pollstar et la RIAA – mais aussi des interviews avec agents, managers, avocats et stars elles-mêmes.
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