Kadhja Bonet nous a littéralement hypnotisés avec son deuxième album, Childqueen

Publié le par Henri Margueritte,

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Souvenez-vous d’elle comme d’une prodige de la soul.

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Kadhja Bonet est sur une autre planète. Avec son deuxième album Childqueen qui vient de sortir, la prodige de la soul californienne nous livre une partition rêveuse, à mi-chemin entre l’univers hippie des années 1960-1970 et des mélodies dignes des plus grandes musiques de films.

Enregistré durant les deux dernières années dans des studios aux quatre coins de l’Europe, ce deuxième projet confirme la singularité de la chanteuse. Une originalité qu’elle forge à coups de morceaux multi-instrumentaux mêlant violon, guitare, flûte et percussions avec une voix tout bonnement hypnotisante.

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Grâce à cette utilisation d’instruments en tout genre, la diva californienne réussit à nous transporter dans différents mondes. C’est le cas du morceau “Childqueen”, dont l’introduction nous laisse imaginer une suite aux tonalités orientales et très rythmées, mais qui s’avère être un morceau très cinématographique qui donne l’impression de l’avoir déjà entendu dans un film.

Les instruments et sa voix se confondent dans une espèce de cocktail agréablement opaque, dans lequel on arrive tout de même à distinguer des influences bien définies. Si, à l’écoute de cet album, vous n’êtes toujours pas convaincu du talent de cette artiste, rappelez-vous que c’est elle qui dirige d’une main de maître toutes les étapes de la création de sa musique.

Dans une interview accordée aux Inrocks, Kadhja Bonet assure ne pas pouvoir s’empêcher de tout contrôler : “Je suis une control freak maladive. Mettez-moi dans une cuisine et je deviendrai la control freak de l’épluchage d’oignon.” Avec ce deuxième opus qui titille la perfection, Kadhja Bonet s’assure les bonnes critiques de tous les amoureux de la musique.

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Mais celle que l’on compare parfois à Minnie Riperton ne lâche pas des yeux l’objectif qu’elle s’est fixé avec cet album : faire renaître “l’enfant reine” qui sommeille en elle depuis qu’elle est adulte. Et comme elle le rappelle dans les premiers mots du projet : “Every morning is a chance to renew.”