Deux jours avant sa performance à la finale du Super Bowl américain, Justin Timberlake dévoile Man of the Woods, son cinquième album solo, le premier en cinq ans. Quelques heures après sa sortie, le projet pourtant très attendu, a pourtant déçu. Pour le média américain Pitchfork, il s’agit d’un “gros faux pas“. “C’est chaleureux, permissif, inerte et vide”.
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Pour son grand retour, le chanteur avait promis un retour aux sources, expliquant avoir puisé son inspiration dans “son parcours entre Memphis et sa position actuelle”. Pour mener à bien cet objectif, il a donc mobilisé les artisans de ses débuts : The Neptunes, Timbaland, et Danja. Dans sa volonté de livrer un album intimiste, l’artiste n’a pas non plus hésité à réquisitionner sa femme Jessica Biel qu’on peut entendre chanter ou parler sur certains morceaux ainsi que le chanteur country Chris Stapleton qui fait résonner son Tennessee natal sur “Say Something”.
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Ceux qui s’attendaient à une pop innovante et rafraîchissante à la manière de ce que le chanteur a pu donner depuis ses débuts sur Justified seront sûrement déçus tant le résultat final sonne comme un mélange de beaucoup de genres, du country à la soul en passant par le funk, le disco et le hip-hop, certes potentiellement prometteur, mais finalement peu cohérent et assez vide de sens.
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Man of the Wood est disponible depuis le 2 février 2017.