Le boss de la techno expérimentale tente ni plus ni moins qu’un “voyage tutoriel dans notre système solaire“.
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Jeff Mills est trop loin pour nous. La légende vivante de Detroit a deux facettes : la première, bien connue, plus ou moins accessible, s’est donnée pour mission de vous démolir les tympans et la cage thoracique à grandes volées de basses ornées de hats endiablés frappés avec frénésie sur sa Roland 909. Ça, c’est le Jeff Mills festival, le papa de la techno, le retourneur de foules.
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Puis il y a l’autre Jeff Mills, celui qui annonce aujourd’hui la sortie d’un nouvel album aux couleurs des neufs “Planets” de notre système solaire (ce fou du cosmos n’a toujours pas digéré l’éjection de Pluton). Le boss du label Axis Records est un OVNI entre science-fiction, voyages dans l’espace et le temps, philosophie mystique et musiques contemporaine, électronique et classique. Vous avez l’image ? C’est pas grave. Et ce n’est pas ce teaser qui vous aidera :
Car Jeff Mills intègre ses passions cosmiques dans chacun de ses projets. “Dans ce titre, il a essayé comprendre ce qui pourrait se passer dans la barrière extérieure de notre galaxie“, explique une voix off futuriste entre deux nappes de synthé dans Outer Limits, son podcast repoussant les limites de la techno conceptuelle.
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Après avoir exploré le temps avec son projet Time Tunnel, dans lequel il s’intéressait à la manière avec laquelle le temps et l’espace se mêlaient en une seule et même spirale (oui), il tente aujourd’hui une traduction musicale de notre système solaire. Rendez-vous sur… euh… en mars.