“Je ne savais pas que cela pouvait me tuer” : Céline Dion raconte sa consommation excessive de médicaments pour lutter contre son syndrome de la personne raide

Publié le par Konbini,

© Alice Chiche/AFP

"Avant un spectacle, je prenais 20 milligrammes de Valium et puis, juste le temps d’aller de ma loge aux coulisses, je ne ressentais plus de douleurs."

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Après avoir dévoilé un court extrait de Céline Dion racontant les effets de son syndrome de la personne raide, NBC a enfin diffusé son interview complète avec la chanteuse.

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Dans cet entretien avec la star canadienne, on apprend beaucoup de choses sur sa convalescence, notamment sur sa prise de médicaments. Céline Dion raconte s’être sevrée de doses presque fatales de Valium pour faire face à sa maladie.

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“Honnêtement, je ne savais pas que cela pouvait me tuer. Avant un spectacle, je prenais, par exemple, 20 milligrammes de Valium et puis, juste le temps d’aller de ma loge aux coulisses, je ne ressentais plus de douleurs”, raconte la chanteuse.

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“J’ai tout arrêté avec l’aide des médecins”

Le Valium, aussi appelé Diazépam, est un dépresseur du système nerveux, c’est-à-dire qu’il cherche à soulager l’anxiété, les crises et, dans le cas de la chanteuse, ses spasmes musculaires liés à son syndrome de la personne raide.

“À un moment donné, mon corps s’est habitué à 20, 30 et 40 [milligrammes], explique Céline Dion, avant d’ajouter : “Et j’en avais besoin. Cela détendait tout mon corps. Pendant deux semaines, pendant un mois… Mais ensuite, on s’habitue et ça ne marche plus”.

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Elle n’a réduit sa consommation de Valium qu’au moment de la pandémie de Covid-19, lorsqu’elle a pu s’éloigner des projecteurs et se concentrer sur sa santé : “J’ai tout arrêté avec l’aide des médecins”.

C’est aussi pendant la pandémie qu’elle a commencé à travailler sur sa prochaine série documentaire, Je suis : Céline Dion. La sortie est prévue le 25 juin. Dans ce documentaire, elle promet à ses fans de se produire à nouveau : “Si je ne peux pas courir, je marcherai. Si je ne peux pas marcher, je ramperai… Je ne m’arrêterai pas”.

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