“Je n’ai jamais eu de problème avec lui” : Yasiin Bey, alias Mos Def, revient sur ses propos à l’égard de Drake

Publié le par Simon Dangien,

Nouvel épisode dans la série Mos Def vs Drake.

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Il y a un peu plus d’une semaine, Yasiin Bey, aka Mos Def, retournait le monde du hip-hop et de la musique plus globalement avec une déclaration dans laquelle il catégorise Drake de “pop”, “compatible avec le shopping”. Un discours qui nous a notamment fait nous questionner sur la place de la critique musicale dans le journalisme. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et Yasiin Bey est revenu sur cet épisode via un live Instagram encore disponible sur son compte Instagram.

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Si la vidéo peine à démarrer, on arrive rapidement au sujet principal : ses mots sur la carrière et la musique de Drake. “Tout d’abord, je ne déteste personne. Mon opinion est la mienne. C’est légal dans tous les États à ce que je sache.” Plus tard dans le live, Yasiin Bey revient sur le droit à la critique, faisant écho aux retours négatifs reçus après ses propos, réaffirmant “qu’il n’est pas sacrilège de faire une critique ou d’avoir une opinion à l’égard d’une personnalité publique, surtout si elle est d’une telle ampleur dans la culture moderne actuelle”.

Yasiin Bey avoue ensuite avoir envoyé un message à Drake, jusqu’alors resté sans réponse. Plus tard au cours de la vidéo, il lui propose même une rencontre afin d’en discuter de vive voix et éclaircir le débat. Oui, Yasiin Bey semble vouloir éteindre les flammes et rectifier ses propos, trouvant même “beaucoup de talent” à Drake et expliquant n’avoir “jamais eu de problème avec lui”. Pour autant, il ajoute ensuite exiger “plus de [lui]-même et des autres que du simple talent, du charme ou du charisme, en particulier en période de crise urgente”.

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Un seul regret pour Yasiin Bey, que ce sujet entre lui et Drake ait pris une telle ampleur en comparaison à d’autres débats et événements : “J’aurais aimé qu’il y ait autant d’énergie sur les droits de l’Homme, sur la vraie justice et sur la résolution de vrais conflits de vie ou de mort, où le sang coule.”