“Je me suis senti chez moi” : rencontre avec Angelo Recchia, le jeune chorégraphe italien derrière les tableaux de la Star Ac’

Publié le par Flavio Sillitti,

© Kevin Chaduc

"En général, j’ai un jour et demi pour créer entre cinq et huit tableaux".

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Alors que cette saison de la Star Academy s’est achevée ce samedi 3 février avec une victoire de Pierre et un prime exceptionnel, on ne peut s’empêcher de mettre une grande partie du succès de cette édition sur le compte des tableaux impeccables auxquels on a eu droit pendant plus de trois mois. Cette année, c’était grâce à Angelo Recchia, jeune chorégraphe italien originaire de Rome, lui-même découvert par l’audience italienne après sa participation au télécrochet Amici.

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On lui a posé nos questions quelques heures avant le dernier prime de la saison pour qu’il nous dévoile tous les secrets derrière cette machinerie fascinante à la source de tous ces tableaux plus fous les uns que les autres. De la sélection des membres de la troupe à l’incident de “Murder on the Dancefloor”, Angelo Recchia nous dit tout !

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Konbini | Depuis quand es-tu chorégraphe de la Star Ac’ ? Comment es-tu arrivé là ? Connaissais-tu le programme avant, en France ou en Italie ?

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Angelo Recchia | J’ai été approché par l’équipe artistique de la Star Academy l’été 2023 pour chorégraphier les tableaux de toute la saison. C’était une grande première pour moi, et j’en suis très honoré. Ayant vécu auparavant à Paris, j’avais déjà entendu parler de la Star Ac’ et vu de belles performances, notamment sous l’égide de Kamel Ouali.

En dehors de la Star Ac’, c’est quoi ton job le reste de l’année ?

Je suis danseur et chorégraphe. En dehors de la Star Ac’, je travaille souvent avec des artistes, je fais beaucoup de télévision et de concerts.

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De combien de personnes se constitue l’équipe de danseurs et danseuses de la Star Ac’ ? Comment sont sélectionnées les personnes dans la troupe ?

La troupe est composée de douze membres, six filles et six garçons. Stéphane Jarny, un des directeurs artistiques avec qui j’ai l’habitude de travailler, m’a proposé certains profils et, ensemble, nous avons constitué cette équipe de danseurs. Chaque semaine, on pouvait modifier un peu la team en ajoutant ou en remplaçant des membres pour faire tourner l’équipe.

Comment s’est passée la collaboration avec Malika ?

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Nous nous sommes très bien entendus. Je m’occupais de la troupe de danseurs et danseuses et elle s’occupait des académicien·ne·s pour les préparer aux chorégraphies. Ensemble, nous avons réussi à faire vivre les tableaux.

Pendant les répétitions, avez-vous des contacts avec les candidat·e·s ? Est-ce que vous êtes attaché·e·s aux académicien·ne·s ?

Nous allions chaque semaine au château, donc forcément, les liens avec les élèves se sont forgés. Je les porte tous et toutes dans mon cœur.

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© Kevin Chaduc

Comment s’organise la semaine ? Dès le dimanche, vous bossez sur les chorégraphies du samedi ?

C’est un processus qui concerne plusieurs pôles artistiques. On fonctionne en synergie avec l’équipe de la déco, du stylisme et de la mise en scène. On est contraints de tout penser en fonction des évaluations de la semaine, car on ne peut pas prévoir qui va pouvoir chanter avec des artistes ou non, qui va chanter un solo ou quels profils seront nommés. C’est pour cela que je reçois les musiques seulement le mardi soir, et je commence à chorégraphier le mercredi matin dans un studio de danse, avec la troupe de danseurs et danseuses. En général, j’ai un jour et demi pour créer entre cinq et huit tableaux, car nous allons au château le jeudi après-midi pour répéter avec les élèves.

Qu’est-ce qu’on retrouve toujours dans tous tes tableaux ?

Je baigne dans un univers de vérité et de sincérité, qui passe surtout à travers le mouvement. J’essaie de toujours raconter une histoire à travers mes chorégraphies, même dans mes tableaux les plus simples.

Comment vous avez géré l’incident sur “Murder on the Dancefloor” ? Pas de blessé·e·s ?

Ç’a été un moment iconique ! On a frôlé le murder on the dancefloor, pour le coup. [rires] Heureusement, personne n’a été blessé. À partir du moment où j’ai vu que tout le monde allait bien, j’ai été rassuré ! Je confirme que ce n’était pas prévu dans la chorégraphie, mais ce sont les aléas du direct, et j’ai la chance d’avoir une équipe formidable avec moi sur scène qui n’a rien lâché. On s’en souviendra !

Quel est ton meilleur souvenir de cette saison ?

J’ai beaucoup de beaux souvenirs, ce serait trop difficile d’en choisir un seul. Mais je dois dire que toute l’équipe de la Star Ac’ est d’une grande bienveillance, positive et chaleureuse. Je me suis senti chez moi.

Qu’est-ce que tu vas faire après la Star Ac’ ?

Je repars en Italie pour chorégraphier une autre émission de télé. Et puis il y a tout un tas d’autres projets excitants à l’horizon.

Retrouvez le travail d’Angelo Recchia via sa page Instagram.