Booba vient d’être mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé, et placé sous contrôle judiciaire. Cette mise en examen fait suite à de nombreuses plaintes de la part de Magali Berdah, femme d’affaires et fondatrice de Shauna Events, une agence spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la TV et les marques.
Publicité
Booba s’est lancé, aux côtés d’un collectif “d’aide aux victimes d’influenceurs”, dans une croisade contre ceux qu’il appelle les “influvoleurs”, dénonçant de multiples arnaques à l’encontre des internautes. Certaines de ses publications ont reçu un large écho : en avril par exemple, deux parlementaires ont signalé à la justice des faits reprochés à l’influenceur Dylan Thiry, qui avaient été dénoncés dans des vidéos publiées par Booba. Ses publications alimentent un plus large débat sur le secteur des influenceurs, le Parlement a voté une régulation en juin.
Publicité
Mais sa manière de faire pose question jusque devant la justice car le rappeur use d’attaques personnelles et de vidéos non sourcées, notamment à l’encontre de Magali Berdah, depuis mai 2022. Dans la foulée de tweets virulents, cette dernière avait déposé une première plainte, suivie de dizaines d’autres.
La réponse
Dans la foulée, Booba a tenu à réagir à ses allégations et à ses “constantes manipulations médiatiques, ses mensonges et ses larmes de crocodile” à travers un post sur les réseaux sociaux :
Publicité
Le 2 octobre, Le Parisien publiait un article sur la récente garde à vue de Magali Berdah. Comme l’indique le média, “selon des sources concordantes”, la femme d’affaires était dans les locaux de la police judiciaire de Nice “pour des suspicions de ‘banqueroute’ et ‘blanchiment’ remontant à 2014 et 2015”.
Magali Berdah se serait livrée à des “malversations financières d’ampleur”. Elle aurait mis en faillite une société qui disposait d’un passif financier estimé à 2,5 millions d’euros. Elle encourt jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Publicité