“J’aurais perdu un frère” : J. Cole explique pourquoi il s’est retiré de la guerre face à Kendrick Lamar et Drake

Dans un nouveau morceau intitulé “Port Antonio” J. Cole explique pourquoi il s’est retiré de la bataille de rap avec Kendrick Lamar et aborde également sa relation avec Drake. Pour rappel, lors de la guerre du “big three” qui impliquait Kendrick Lamar, Drake et J. Cole au printemps 2024, ce dernier s’était retiré du conflit alors qu’il avait en premier lieu choisi de répondre dans un titre intitulé “7 Minute Drill”.

Lorsque J. Cole s’était retiré du conflit, les réactions avaient été mitigées. Certains ont respecté sa décision et y voyaient une forme de sagesse et d’autres ont trouvé ça aux antipodes de la culture hip-hop de quitter la bataille de cette manière. 7 mois après “7 Minute Drill”, J. Cole a surpris ses fans en sortant un morceau surprise dans lequel il explique les vraies raisons de son retrait :

“[…] Des lignes ont été franchies, peut-être regrettablement /

Mes amis sont allés en guerre, je suis parti avec tout leur sang sur moi /

Maintenant, certains vont me discréditer, essayer d’effacer mon parcours /

Mais, s’il vous plaît, trouvez quelqu’un qui rappe aussi incroyablement que moi.”

Il poursuit ensuite en témoignant de son amitié pour Drake qu’il ne voulait pas risquer de perdre dans le processus de ce beef :

“J’ai coupé court parce que je voyais où ça allait /

Ils voulaient du sang, des clics pour remplir leurs poches./

Ils voient le feu dans mes paroles, pensent que j’évite les conflits /

Je n’aurais pas perdu une bataille, mais un frère / Et tout ça pour quoi ? /

Juste pour obtenir des félicitations d’inconnus qui ne savent rien de mes objectifs depuis mes 14 ans./

Jermaine n’est pas un roi si cela signifie salir ma réputation, payer des bots pour manipuler les réseaux sociaux et se battre pour vos mèmes favoris./

[…] Hey Drake, tu seras toujours mon gars, je n’ai pas honte de reconnaître tout ce que tu as fait pour moi.”

J. Cole réaffirme à travers ce titre qu’il privilégiera toujours son libre arbitre et son authenticité plutôt que la validation ou la volonté du grand public.