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Très franchement, j’ai bien cru qu’elle ne monterait jamais sur scène. Déjà, jamais je n’aurais imaginé qu’il pouvait faire si moche à Marseille en juin. Sauf que voilà, apparemment, en ce moment, il fait plus moche dans le sud de la France qu’à Paris et qu’on doit donc composer avec les orages. Queen B aussi.
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Tout le stade sur RainToday
Ayant loupé la date au Stade de France, c’est non sans une certaine excitation que je me rends au Vélodrome, un de mes stades préf en France, si ce n’est mon préf, en tant que grosse fan de foot, pour voir le show Renaissance. Mais voilà que celle que l’on redoute le plus pointe finalement le bout de son nez PILE au moment où Beyoncé doit monter sur scène (retard compris) : la pluie.
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Enfer et damnation. Littéralement tout le stade se met à actualiser les applications Météo et RainToday mais le constat est sans appel : IL VA PLEUVOIR UN BON MOMENT, LES GARS !!!! Entre deux averses, le staff se met à passer la raclette sous les applaudissements nourris de la fosse. Fosse que l’on salue d’ailleurs pour son courage à avoir attendu dans ces conditions (oui, les plus chanceux présents dans les gradins étaient protégés par le toit sublime du Vélodrome).
Attention, les lignes suivantes contiennent des spoilers. Arrêtez de lire si vous comptez aller voir Queen B en Allemagne ou aux États-Unis.
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Dans le public, on rigole, mais tout de même, on se demande tous au fond de nous : “Cette météo est-elle digne de Queen B ?” On a bien vite la réponse. Alors que la pluie n’est même pas terminée, celle qui confirme donc son immense statut de star qui ne recule devant RIEN entre en scène pour un sublime “Dangerously in Love” qui met tout le monde d’accord. OK, c’est vraiment la reine.
S’enchaînent alors pas mal de chansons du dernier album qu’on avait eu la mauvaise idée de ne pas trop réviser et quelques classiques de Beyoncé qui ont sur le public du Vél’ le même effet qu’un but de la tête de Drogba en 2004. La mythique enceinte devient même carrément une boîte de nuit à ciel ouvert quand les premières notes de “Break My Soul” retentissent. Merci, Queen B, d’avoir produit un album bien house bien disco.
Des saltos sous la pluie et en talons aiguilles
Un immense big up aussi aux fabuleux·ses danseurs et danseuses, des personnes certainement surhumaines puisqu’elles arrivent à enchaîner saltos et grands écarts sur un podium lisse sous la pluie et… en talons aiguilles (????????).
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On retiendra aussi la sublime nouvelle tenue Jacquemus tout argentée jamais encore portée sur la tournée, les robots-éventails, les gants avec manucure rouge incluse, l’acoustique du Vélodrome qui permet un écho assez inédit (mais qui semble-t-il aurait gêné le public placé tout en haut) et le tableau final absolument sublime, dans les airs, sur les notes d'”I Feel Love” de Donna Summer (qu’on va donc écouter encore et encore cet été).
Pendant près de 2 heures et 30 minutes, Queen B aura donc bravé la pluie et les frisottis pour offrir à Marseille un show niveau Ligue des champions et nous aura fortement donné l’envie de porter des paillettes absolument tous les jours de l’année. Et ça non plus, c’était pas gagné.
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Article rédigé dans le cadre d’une invitation par la marque marseillaise Jott.