D’un simple “Non”, J. K. Rowling, l’autrice de la saga littéraire Harry Potter, a réaffirmé, ce mardi 17 octobre, ses positions transphobes devant ses 14 millions de followers sur X (anciennement Twitter). Elle répondait à une image sur laquelle était inscrit le message “Répétez après nous : les femmes trans sont des femmes”.
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Dix jours plus tôt, lors de la National Women’s Conference de Liverpool, la députée travailliste Anneliese Dodds avait affirmé que si son parti remportait les prochaines élections britanniques, qui se tiendront en 2025, les crimes visant les personnes LGBTQIA+ seraient punis plus durement. Un récent rapport avait établi qu’en Angleterre et au Pays de Galles, entre 2022 et 2023, les crimes de haine transphobes avaient augmenté de 11 %.
Pourtant, J. K. Rowling, qui du haut de son écrasante influence sur les réseaux sociaux, sert de porte-voix aux idéologies transphobes, se pose en martyre de sa cause : elle se dit en effet prête à aller en prison plutôt que de reconnaître l’existence des personnes transgenres et non binaires, et de respecter les pronoms en accord avec leur identité de genre.
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“Je serais ravie de faire deux ans de prison, si l’alternative est un langage policé et le déni contraint de la réalité et de l’importance du sexe. Traînez-moi en justice. Ce sera toujours plus fun que n’importe quel tapis rouge.”
L’autrice aux 600 millions de livres vendus s’est régulièrement illustrée, ces dernières années, par ses propos qui nient l’existence des personnes transgenres et la distinction entre sexe et genre, s’indignant haut et fort dès qu’un article se veut inclusif en utilisant, par exemple, le terme “personnes ayant leurs règles”.
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Parmi le cast des films Harry Potter, elle avait notamment reçu le soutien de Ralph Fiennes et Helena Bonham Carter. Les stars de la saga, Daniel Radcliffe et Emma Watson notamment, s’étaient quant à elles fermement opposées à l’autrice en réaffirmant leur soutien sans faille à la cause des personnes trans.