Il va y avoir du changement au Louvre-Lens : quelles œuvres vont rester dans sa Galerie du temps ?

Publié le par Konbini avec AFP,

© Thierry Monasse/Getty Images

Cette galerie, où sont exposées gratuitement plus de 200 œuvres, va connaître un "renouvellement quasi-complet de ses œuvres".

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La Galerie du temps du Louvre-Lens, où sont exposées gratuitement plus de 200 œuvres, va être entièrement renouvelée en fin d’année, une première depuis l’ouverture du musée en 2012, a annoncé sa nouvelle directrice Annabelle Ténèze. Cette galerie va connaître un “renouvellement quasi-complet de ses œuvres”, à l’exception d’“un ou deux chouchous que l’on garde”, a annoncé Mme Ténèze, directrice du Louvre-Lens depuis septembre 2023, lors d’une conférence de presse.

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Dans sa nouvelle mouture, la Galerie du temps aura pour œuvre phare Les Quatre saisons, série de quatre tableaux peints au XVIe siècle par le Milanais Giuseppe Arcimboldo, connu pour ses portraits constitués d’assemblages de végétaux, d’animaux ou d’objets divers. Il restera au Louvre-Lens “deux ou trois ans”, a précisé Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre.

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Il s’agira du “premier renouvellement complet des œuvres” de la Galerie du temps, a souligné Annabelle Ténèze, après “250 rotations d’œuvres en dix ans” faites jusque-là de façon graduelle et donc “pas toujours visibles spectaculairement”. La Galerie du temps fermera le 25 septembre et rouvrira une fois renouvelée en décembre 2024, “pour la sainte-Barbe”, fête des mineurs célébrée le 4 décembre, a précisé Laurence des Cars.

La nouvelle sélection, comme l’actuelle, mêlera dans cette vaste pièce de 3 000 mètres carrés des œuvres de divers continents et siècles, une diversité qui “permet de croiser les civilisations”, rappelle Annabelle Ténèze. Parmi ces œuvres, outre les tableaux d’Arcimboldo, figureront notamment un portrait signé Francisco de Goya, datant de 1791, un triptyque datant de la fin du XIVe siècle retraçant la vie de la Vierge, et un “panneau aux paons affrontés”, œuvre iranienne du XVIe siècle.

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“Ce renouvellement s’accompagne d’un renouvellement scénographique”, a indiqué Mme Ténèze, avec, au sein de la future Galerie “un fleuve du temps, c’est-à-dire un fleuve courbe et mouvant qui va […] relier les œuvres entre elles”. Après les prêts en 2022 du Scribe accroupi, chef-d’œuvre du département des Antiquités égyptiennes du Louvre, et depuis juin 2023 pour une durée d’un an de La Dentellière de Vermeer, “il y aura d’autres surprises” dans les prochains mois, a promis Laurence Des Cars.