Pendant trois mois, le réalisateur Anatoli Ulyanov a donné la parole aux habitants du MacArthur Park de Los Angeles.
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Le réalisateur russe Anatoli Ulyanov a posé son regard poétique sur un territoire laissé à l’abandon. Celui de ceux qui n’ont pas de maison. Ceux qui, à la place de chats, ont des oiseaux comme animaux de compagnie. Comme dans un clip de Kali Uchis, l’image est rétro, l’univers merveilleux.
Pourtant, le quotidien des personnes interviewées par Anatoli Ulyanov n’a rien de merveilleux. Toutes lui expliquent pourquoi elles en sont là. Le portrait le plus poignant est sûrement celui de cet homme et ses roses, qui est venu tenter sa chance aux États-Unis en rejoignant sa mère et ses six frères. Tous citoyens américains, ils ont refusé de l’aider. Depuis sept ans, il dort sur des pelouses, dans des squats, sous les arbres, sous les ponts… Il survit plus qu’autre chose. D’autres, en revanche, occupent le terrain par choix, parce qu’ils refusent les règles.
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Le réalisateur russe a exploré avec sa caméra le MacArthur Park de Los Angeles, réputé violent et souvent considéré comme un lieu de rendez-vous pour les toxicomanes. En trois mois de reportage, le cinéaste et journaliste de Looch a croisé la route de sans-papiers, de chômeurs et d’handicapés mentaux. Il a choisi de les sublimer sur sa pellicule poétique, afin de montrer toute la richesse de leur personnalité et de leur histoire.