Guérisseurs, médiums et astrologues : une communauté spirituelle documentée par Justin Aversano

Publié le par Flavio Sillitti,

© Justin Aversano

Le projet Smoke and Mirrors célèbre l’ésotérisme sous différentes formes : photographies, jeu de tarot et même hiéroglyphes modernes.

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En 2018, Justin Aversano s’est fait un nom en devenant l’un des fers de lance du NFT photographique. Il détenait ainsi le record de la série photo NFT la plus chère jamais vendue grâce à son projet sur la gémellité Twin Flames. L’une des images, intitulée “#49”, devenait même l’une des photos les plus chères de l’Histoire.

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Sa série Smoke & Mirrors, réalisée entre 2018 et 2021, lui a permis d’aller à la rencontre d’artistes, de guérisseur·se·s, d’astrologues, de médiums, de taromancier·ère·s, et de personnes pratiquant d’autres formes d’ésotérisme pratiquées dans le monde entier, mais surtout à Los Angeles.

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© Justin Aversano

À travers ses portraits en noir et blanc, Aversano explore les formes modernes de paganisme et d’occultisme, en mettant en images des notions comme la communauté, la famille, l’amour, le chagrin et l’individualisme. Pour pousser son projet encore plus loin, le photographe a articulé ces rencontres sous forme de 78 portraits, comme les 78 cartes qui composent un jeu de tarot.

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Chaque personne photographiée représente ainsi une de ces “lames”, nom donné aux cartes de tarot comme L’Impératrice, Le Chariot, Le Bateleur, etc. Un concept original qui renforce le côté mystique et nébuleux de la série photo. Sur Instagram, sa série Smoke and Mirrors est détaillée à travers des légendes qui précisent le nom de chaque lame associée aux photos correspondantes.

© Justin Aversano

Récemment, son projet s’offrait une nouvelle peau avec une version sous forme de tirages Polaroid qui accentuent l’esprit “jeu de tarot”. Aujourd’hui, Smoke and Mirrors se dévoile à travers une exposition à la Gabba Gallery de Los Angeles, mêlant les arts de la sérigraphie, du NFT, du hiéroglyphe et de la photographie.

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Les photos en noir et blanc sont imprimées sur du papyrus, avant d’être photographiées à nouveau. “Utilisés pour documenter des informations importantes, qu’il s’agisse de textes religieux ou de documents juridiques, les rouleaux de papyrus étaient soigneusement transmis de génération en génération, de la même manière qu’Aversano utilise la photographie pour documenter le monde et que les NFT sont utilisés aujourd’hui pour préserver les actifs numériques.”

© Justin Aversano
© Justin Aversano

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La série de Justin Aversano est visible à la Gabba Gallery (Los Angeles), à partir du 25 mars et à l’espace Expanded.Art (Berlin) dès le 25 avril.