Freeze Corleone est étudié dans des manuels scolaires sur la liberté d’expression

Publié le par Hong-Kyung Kang,

Facebook Freeze Corleone 667

L’affaire qui opposait le rappeur à Gérald Darmanin est désormais étudiée en cours de droit et de philo.

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Il y a un an quasiment jour pour jour, Freeze Corleone se faisait accuser d’antisémitisme et d’apologie du nazisme par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Le rappeur s’était même fait attaquer en justice, et ses morceaux ont failli être retirés des plateformes de streaming.

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Cette affaire avait fait beaucoup de bruit dans les médias. Libération avait relevé que si les propos du membre du 667 n’étaient pas excusables, les responsables politiques auraient dû se pencher plus tôt sur le fond du problème, et déterminer les raisons qui poussent un artiste à défendre de telles positions.

Un cas d’école

Aujourd’hui, le cas Freeze Corleone a dépassé le cadre du fait divers et est étudié en cours comme un exemple éloquent des limites de la liberté d’expression. L’affaire apparaît ainsi dans un manuel de philosophie. L’exercice propose de questionner l’égalité de chacun face à la liberté d’expression, en présentant des tweets d’internautes qui ont été indignés par les propos de Gérald Darmanin.

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L’exemple du rappeur du 667 est également cité dans un livre de droit. Le manuel s’appuie sur les propos du ministre de l’Intérieur, pour étudier les responsabilités des artistes face à leurs propos et redéfinir les limites de la liberté d’expression.

Cette polémique n’a pas empêché le succès du dernier album de Freeze Corleone, La Menace fantôme, sorti l’année dernière, qui a été certifié disque de platine.

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