Ce dernier qui a vu cet amas graisseux de près, le décrit comme :
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Une énorme masse en putréfaction, dégageant une odeur ignoble, accumulant déjections humaines et immondices en tous genres. Ça vous prend à la gorge, c’est insupportable.
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Tout un quartier noyé sous ses propres excréments. Même dans un film de troisième zone, on aurait trouvé ça “too much” et pourtant.
Fatberg : la menace
Sauvons la Couronne !
Il a fallu plusieurs semaines aux équipes de nettoyage pour venir à bout de ce monstre de déjections à coups de hargne et de puissants jets d’eau. Mais si ce fatberg est désormais maîtrisé, les habitants comme les professionnels semblent avoir du mal à s’en remettre.
C’est le cas de Gordon Hailwood, chargé des égouts à Thames Water :
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Si nous avons dans le passé retiré de plus grosses quantités de graisse du sous-sol de Londres, nous n’avions jamais vu auparavant un aussi gros amas de gras obstruer nos égouts. Nous pensons que ce doit être le plus gros ‘fatberg’ de l’histoire britannique
Et le porte-parole de la compagnie de poursuivre en saluant le travail de ses équipes qui ont “permis à Kingston d’échapper à un terrible destin”. Un destin noyé sous ses propres excréments: cela eut été un sale coup porté à la prestance britannique mais heureusement, la ville a pris le dessus de ce bloc de graisse qui sera recyclé en savon ou en biodiesel.
La saleté extrême transformée en élément de pureté, la boucle est bouclée et Londres peut dormir tranquille.
Sources : Le Monde / The Guardian