Fabien Frankel, alias Criston Cole dans House of the Dragon, subit une vague de cyberharcèlement sur Instagram

Publié le par Adrien Delage,

© HBO/Max

Quand les fans les plus toxiques sont incapables de faire la différence entre la fiction et la réalité.

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George R. R. Martin possède un talent inné pour créer des personnages détestables qu’on adore détester. Dans Game of Thrones, on pouvait compter sur les sadiques et insupportables Joffrey Baratheon et Ramsay Bolton pour assurer ce rôle. Et dans House of the Dragon, c’est cette enflure de Ser Criston Cole qui a repris le flambeau, passant du statut de petit préféré des fans à celui du personnage le plus haï en seulement quelques épisodes de la saison 1, après avoir pris un méchant râteau de la part de Rhaenyra. Malheureusement, ces éléments fictifs ont des répercussions sur la vraie vie de l’interprète du chevalier, Fabien Frankel.

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L’acteur britannique, qui, pour l’anecdote, parle un français impeccable en ayant été élevé par une mère française, a récemment souffert de la toxicité des fans de la série. Face à une vague de cyberharcèlement sur ses réseaux sociaux, il a été obligé de désactiver les commentaires sous ses posts après avoir reçu des messages odieux et de haine de la part d’internautes aussi idiots que méchants, incapables de faire la différence entre un personnage de fiction et son interprète.

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Les haters toxiques en question tiennent l’acteur responsable d’avoir envoyé Arryk Cargyll à une mort certaine dans l’épisode “Rhaenyra the Cruel”, chargé de tuer seul la reine du clan des Noirs en réponse à l’assassinat de Jaehaerys Targaryen. Depuis son chagrin d’amour avec Rhaenyra en saison 1, Criston Cole enchaîne les actes de vengeance et de pure haine à son égard, salissant au passage ses serments de pureté en tant que chevalier. La méchanceté du personnage ne justifie en rien le cyberharcèlement subi par Fabien Frankel, qui joue son rôle à la perfection et souffre, comme Jack Gleeson et Lena Headey à l’époque de Game of Thrones, de la toxicité des fanbases de pop culture qui sont de plus en plus extrêmes et virulentes.