Une jeunesse omniprésente
Une constellation d’influences vertueuses
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Et le cinéma dans tout ça ?
L’exposition tient donc sa promesse dans le sens où elle nous permet d’explorer des facettes peu connues de Gus Van Sant, telles que la photographie ou la peinture. Mais on regrette quelque peu de ne pas être jeté de façon plus intense dans son œuvre cinématographique, qui semble du coup légèrement passer à la trappe au profit des “autres visages de Gus”. La partie dédiée à son travail de compositeur aurait notamment mérité plus d’approfondissement, car seuls deux écrans plongés dans une salle nous en offrent un aperçu – alors que la musique tient une place éminemment importante dans le travail du réalisateur.
Néanmoins, l’exposition nous permet de mieux saisir la multiplicité des influences du cinéaste. Avec le recul, ces sources d’inspiration semblent lier toute son œuvre cinématographique, qu’on a souvent décrite comme paradoxale ou discontinue en raison de l’éclectisme de ses sujets ou de ses techniques réalisation d’un film à l’autre. Une bonne façon d’appréhender avec un regard neuf le dernier film de Gus Van Sant, Nos Souvenirs, en salles le 27 avril prochain.
L’exposition Gus Van Sant est à visiter du 13 avril au 31 juillet 2016 à la Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, Paris 12e.
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