Le 5 novembre prochain, les Américains et Américaines se rendront dans les urnes pour élire leur nouveau président, qui succédera à Joe Biden pendant quatre ans à la Maison-Blanche. Pour ce nouveau scrutin, Donald Trump et Kamala Harris, représentants du parti républicain et du parti démocrate respectivement, sont au coude-à-coude. Mais le 45e président des États-Unis, qui se présente pour un nouveau mandat, enchaîne les dérapages comme ce dimanche 29 septembre, au cours d’un meeting en Pennsylvanie, où l’un de ses discours sur la criminalité et les violences policières a déclenché une polémique sur les réseaux sociaux en faisant référence à la saga American Nightmare.
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Selon le Washington Post, Trump a laissé entendre que la police devrait avoir droit “à une bonne journée de violence, de la vraie violence, bien comme il faut” comme possible réponse à la hausse de la criminalité dans certains États américains. Une déclaration lunaire que les internautes ont mise en comparaison avec l’intrigue de la saga horrifique lancée par Blumhouse en 2013. Dans le premier film, qui se déroule dans un univers dystopique, le gouvernement autorise une période annuelle de douze heures où tous les crimes sont permis, meurtres compris.
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Plusieurs médias américains, dont Forbes, ont souligné le rapprochement entre la déclaration de Donald Trump et le concept fictif d’American Nightmare, où chaque période de “Purge” des films se termine dans un bain de sang. Le candidat républicain a tenté de justifier son discours véhément en assurant que la police “n’est pas autorisée à faire son travail” dans les conditions actuelles, avant de tempérer en évoquant “une seule heure de violence, mais de la violence pour de vrai”.
Une déclaration choquante basée sur du vent
Depuis son entrée dans la course présidentielle en 2015, avec le slogan notoire “Make America Great Again”, et qu’il a finalement remportée en janvier 2017, Donald Trump a toujours fait de la criminalité aux États-Unis l’un des fers de lance de sa campagne. Or, selon un rapport du FBI publié il y a quelques semaines, la criminalité a diminué dans le pays de l’Oncle Sam entre 2022 et 2023, en particulier les homicides et les crimes jugés violents. Évidemment, l’homme d’affaires continue de contester ce rapport au cours de ses meetings, alors qu’il est connu pour ses multiples théories conspirationnistes relayées publiquement dans ses discours.
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Le duel entre Donald Trump et Kamala Harris, qui prendra fin dans les urnes le 5 novembre prochain, est annoncé comme l’un des plus serrés de l’Histoire des États-Unis. Depuis le retrait de Joe Biden pour un second mandat en juillet dernier, la candidate démocrate ne cesse de gratter du terrain sur son opposant. Selon un graphique de Franceinfo, Kamala Harris est même passée en tête à la fin de l’été, mais ce sont véritablement les “swing states” (les États charnières où la population est la plus divisée sur les intentions de vote, mais qui peuvent renverser la vapeur au dernier moment), au nombre de huit pour cette élection, qui feront la différence à la fin.