American Graffiti, de George Lucas (Universal Pictures, 4K/Blu-ray)
Avant Star Wars, il y a ce chef-d’œuvre, portrait parfait d’une jeunesse américaine désabusée qui ne sait pas encore le traumatisme qui l’attend avec la guerre du Vietnam. Il ne voulait pas le faire, heureusement qu’il l’a fait. Merci George.
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Anatomie d’une chute, de Justine Triet (Le Pacte, Blu-ray/DVD)
Une Palme d’or et un discours déjà culte dans l’Histoire de Cannes, des prix en rafale et des nominations aux Golden Globes (bientôt les Oscars ?), sans parler d’un box-office impressionnant et d’un bouche-à-oreille fou. On n’attendait pas moins qu’une superbe édition blu-ray, et c’est le cas. Bravo Justine Triet (et le Pacte aussi, mais Triet surtout).
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Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, d’Alain Chabat (Pathé, 4K/Blu-ray)
Après une ressortie en grande pompe en salle cet été, on se demandait si la version physique ne serait pas le cadeau de fin d’année idéal. Bingo. Outre une remasterisation de qualité, le coffret est dingue. Indispensable donc.
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Asteroid City, de Wes Anderson (Universal Pictures, Blu-ray/DVD)
Le dernier Wes Anderson a trop vite été jugé comme un “Wes Anderson comme les autres“, voire un “cliché de Wes Anderson“. Quand bien même, c’est ce que le cinéaste américain a fait de plus beau depuis au moins dix ans. Ne soyez pas comme les autres. Offrez Asteroid City à Noël.
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Barbie, de Greta Gerwig (Warner Bros., 4K/Blu-ray/DVD)
Le cadeau parfait, non ?
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Bug, de William Friedkin (Metropolitan FilmExport, Blu-ray)
Feu Friedkin nous a offert l’un de meilleurs films d’horreur anxiogène au possible du XXIe siècle, et ce dernier n’est pas encore dans votre dvdthèque ? Disgrâce.
Delphine Seyrig en cinq films (Arte Editions, Blu-ray)
Réunir le film culte (et enfin édité en blu-ray) Jeanne Dielman 23, quai du commerce 1080 Bruxelles de Chantal Akerman, le documentaire Sois belle et tais-toi où Seyrig interviewe des actrices dans les années 1980 sur la misogynie de cette industrie, et des films rares comme La Musica de Duras et Seban ou Aloïse, et plus encore ? Évidemment.
Glorious Asuka Gang, de Yōichi Sai (Spectrum Films, Blu-ray)
Une guerre de gang dans un Japon futuriste, avec une réalisation qui rappelle un certain Walter Hill (The Warriors, très clairement), un peu dans son jus mais bien fichu et chorégraphié, dans un film se basant sur un manga célèbre qui s’en éloigne au possible, et qui était quasiment méconnu jusque-là en France ? Hell yeah !
Guerre et Paix, de Sergueï Bondarchuk (Potemkine, Blu-ray)
Oubliez les superlatifs, les records de budget ou de figurants, et prenez-vous juste en pleine tronche les quasi huit heures de folies visuelles, aussi déchirant qu’époustouflant.
Hérédité et Midsommar, d’Ari Aster (Metropolitan FilmExport, 4K/Blu-ray)
La sortie de Beau is Afraid a rappelé à Metropolitan que les deux précédents d’Aster, adoré d’à peu près la Terre entière, n’était pas encore sortis en 4K. C’est chose faite, et on est ravis.
House, de Nobuhiko Ōbayashi (Potemkine, Bluray)
Pas loin d’être le plus fou de l’histoire du cinéma japonais, au moins des années 1970. Film culte et inédit en France jusqu’à ce que Potemkine le sorte en salle en version restaurée (pour la première fois en 46 ans), et donc enfin dans une édition blu-ray digne de son nom.
Innocence sans protection, de Dušan Makavejev (Malavida, DVD)
Malavida sort en DVD, après une ressortie salle, trois longs de Makavejev, réalisateur important de la nouvelle vague yougoslave. Si vous deviez vous lancer dans cet univers, on vous conseillerai de démarrer par le documentaire assez fou autour d’un acrobate, portrait de la culture d’un pays à part entière. Fascinant de bout en bout.
Je verrai toujours vos visages, de Jeanne Herry (StudioCanal, Blu-ray)
Pas loin d’être le film le plus bouleversant de l’année, en tout cas l’un des mieux écrit du cinéma hexagonal de 2023 sans l’ombre d’un doute. Ni plus ni moins.
Jim Jarmusch intégrale (Le Pacte, Blu-ray)
La posture peut paraître étrange, et pourtant : Jim Jarmusch est un cinéaste culte, et pas entièrement estimé à sa juste valeur. Certains retiennent Dead Man, Broken Flowers, Ghost Dog ou Coffee and Cigarettes. Mais trop peu connaissent les premiers longs, l’incroyable Night on Earth et plus encore. Le Pacte rectifie le tir avec un très beau coffret particulièrement complet comprenant l’intégralité de sa cinématographie, pour la première fois en blu-ray.
Joanna Hogg, intégrale (Condor, Blu-ray)
Révélée au monde avec les superbes The Souvenir Part 1 et 2, puis Eternal Daughter, la réalisatrice Joanna Hogg n’en était pourtant pas à son coup d’essai. Condor a la jolie idée pour accompagner les dernières sorties de la cinéaste de ressortir l’intégralité de ses longs-métrages, tous valant au moins le coup d’œil, à minima. Important coffret qui remet en lumière une artiste qui mérite toute votre attention.
L’armée des 12 singes, de Terry Gilliam (L’Atelier d’Images, 4K/Blu-ray)
Terry Gilliam est un des plus grands, et sa version de La Jetée de Chris Marker en mode film d’anticipation à gros budget est absolument brillante. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore découvert, et ceux qui l’adorent déjà, cette version 4K est faite pour vous.
La Corde, d’Alfred Hitchcock (Universal Pictures, 4K)
Tous les Hitchcock commencent à sortir en 4K, et derrière les plus cultes se cachent certains pas assez reconnus. La Corde est indispensable.
La Planète Sauvage, de René Laloux (Potemkine, Blu-ray)
Pour les 50 ans du plus important des films d’animation français, tout le monde a mis le paquet. Livre d’analyse, vinyle de B.O., et un blu-ray (pour la première fois). Célébrons Laloux, encore et toujours.
La Trilogie d’Apu, de Satyajit Ray (Carlotta, Blu-ray)
Carlotta continue de célébrer le plus célèbre des cinéastes indiens en ressortant une trilogie importante de la carrière de Ray – la trilogie d’Apu comprend son tout premier long, et son long le plus culte, Le Monde d’Apu. Basé sur un bouquin en deux tomes, ces trois films vont changer la face du septième art en Inde. Culte donc.
Land of the dead, de George A. Romero (Metropolitan FilmExport, Blu-ray/DVD)
Des décennies après la trilogie culte de Romero, le réalisateur remet le couvert avec un nouveau volet, cette fois marqué par le 11 septembre. Trop rarement cité, pourtant assez fou, autant par son casting que sa mise en scène. Culte.
Le Parrain trilogie, de Francis Ford Coppola (Paramount, 4K/Blu-ray)
Même pas besoin d’expliciter pourquoi c’est le cadeau parfait… C’est l’évidence incarnée, que votre cousin·e soit un·e puriste, ou un·e novice. La base que tout le monde devrait avoir dans sa dvdthèque.
Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville (Pathé, 4K/Blu-ray)
Quelle splendeur ! Quelle beauté ! Si vous avez aimé The Killer, jetez-vous sur Le Samouraï, pas loin d’être le plus grand rôle de Delon et le meilleur film de Melville. Et Pathé met le paquet dans une édition avec livres, scénario, vinyle, et une version 4K. Sublime.
Les Ailes du Désir, de Wim Wenders (Carlotta, CUC, 4K/Blu-ray)
Le cinéaste allemand avait deux sorties salles en cette fin d’année, le documentaire en 3D Anselm, et le superbe prix d’interprétation masculine pour Perfect Days. Parfait timing pour Carlotta, qui ressort, en plus d’un très beau coffret sur la trilogie de la route et l’Ami Américain enfin disponible en blu-ray, une édition coffret ultra collector des Ailes du Désir, en 4K et avec le scénario dans un livre magnifique. Un immense oui.
Les Autres, d’Alejandro Amenábar (StudioCanal, 4K/Blu-ray)
Le plus beau film de fantômes du XXIe siècle enfin disponible en 4K. Pas loin d’être le plus beau cadeau possible.
Les Filles d’Olfa, de Kaouther Ben Hania (Jour2Fête, Blu-ray)
Le faux documentaire bouleversant de l’année a le droit à sa sortie en blu-ray, et on est ravis.
Mad God, de Phil Tippett (Carlotta, Coffret collector Blu-ray)
Le projet gargantuesque de Tippett, cet immense artiste des effets spéciaux, méritait bien une sortie en blu-ray de cet acabit. Pas sûr qu’on ait envie d’accrocher les cartes postales au mur, mais on est ravis d’avoir ce bel objet dans nos mains.
Marcel, le coquillage (avec ses chaussures), de Dean Fleischer-Camp (L’Atelier d’Images, Blu-ray)
La chialade incarnée. Un petit coquillage bouleversant qui nous a suivis toute l’année, et qu’on est ravis d’aborder en blu-ray, et qu’on aimerait offrir à tout le monde.
Mission Impossible : Dead Reckoning Part 1, de Christopher McQuarrie (Paramount, 4K/Blu-ray)
Le film n’a pas eu le succès salle escompté, la faute à Barbenheimer. Rattrapez le coup avec la sortie physique. Parce que malgré des défauts, on reste sur la meilleure franchise de Hollywood actuelle.
Omar La Fraise, d’Elias Belkeddar (StudioCanal, DVD)
On a trop vite oublié le coup d’éclat de Belkeddar, son superbe univers, son Benoît Magimel magique, son couple Kateb/Amiar, sa photo léchée. Un des meilleurs films de l’année, qui méritait au moins une sortie en DVD.
Oppenheimer, de Christopher Nolan (Universal Pictures, 4K/Blu-ray/DVD)
Pas besoin de commentaire, on est bien d’accord ?
Paul Mirabel, Zèbre (StudioCanal, DVD)
C’est rare de voir des spectacles, des stand-up, avoir d’aussi belles éditions que celle du premier show de Mirabel. On ne peut que saluer l’entreprise, en plus d’adorer la performance de ce dernier.
Spider-Man : Into the Spider-Verse, de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson (ESC/Sony Pictures, 4K/Blu-ray)
En boucle, en boucle, en boucle. Ce qui sera pour certains le meilleur film de l’année mérite d’être vu et revu, encore et encore. Et en 4K si possible.
Strange Way of Life, de Pedro Almodóvar (Pathé, DVD)
Rareté dans le paysage cinématographique, le court-métrage de Pedro Almodóvar, qui a eu le droit à une sortie salle (!), a désormais le droit à une sortie physique. On ne peut qu’admirer la démarche, et la soutenir.
The Host, de Bong Joon-ho (Jokers, Coffret collector 4K)
Cocorico : la France est le premier pays à avoir une édition en 4K de The Host. Et pour ce faire, Jokers a mis les petits plats dans les grands avec une édition collector absolument sublime, augmenté des story-boards made in Bong Joon-ho. Le cadeau parfait. On pèse nos mots.
Tokyo Vice, de Michael Mann, saison 1 (ESC, Blu-ray)
Voir Mann revenir à la télévision était un plaisir de fan. Voir Tokyo Vice est un plaisir d’amateur de belles choses, de thriller efficace et d’enquête sérielle.
Tortues Ninja : Teenage Years, de Jeff Rowe et Kyler Spears (Paramount Pictures, 4K/Blu-ray/DVD)
Tout le monde n’avait que Spider-Man en tête, oubliant l’autre grand film d’animation américain de l’année. Le cool incarné.
Trois films de Tang Chia (Spectrum Films, Blu-ray)
Une légende des Shaw Brothers et du cinéma hong-kongais de manière générale, on avait assez peu de Tang Chia en blu-ray ici. Évidemment que Spectrum allait changer la donne. En ressortant une trilogie avec trois films pondus coup sur coup dans les années 1980, alors que le studio connaît un certain déclin, l’éditeur nous montre quelle puissance avait Chia. Les combats sont dingues, les histoires plutôt prenantes et assez ambitieuses : une belle découverte.
Yannick, de Quentin Dupieux (Diaphana, Blu-ray/DVD)
Le succès surprise de l’été mérite bien de trôner en bas du sapin cette année. Pour Quenard, pour Dupieux, pour Yannick.
Willy Wonka et la chocolaterie, de Mel Stuart (Warner Bros., 4K/Blu-ray)
Vous avez aimé Wonka en salle avec Timothée Chalamet ? Vous allez adorer l’original. L’évidence même.
Zu, Les Guerriers de la Montagne Magique, de Tsui Hark (HK Vidéo/Metropolitan FilmExport, Blu-ray)
Tsui Hark qui s’amuse à remettre au goût du jour le wu xia pian, avec une touche de fantastique et des effets spéciaux hollywoodien ? Une évidence.